L’ancienne First Lady et secrétaire d’État américaine voue une dévotion particulière à Notre-Dame de Fatima. Elle s’était rendue sur le sanctuaire en 1997, lors du 80e anniversaire des apparitions.L’église méthodiste — à laquelle Hillary Clinton dit se rattacher — ne préconise aucun culte particulier envers Marie, même si elle ne remet pas en cause la conception virginale de Jésus par l’opération du Saint-Esprit. Tout au plus reconnaît-elle le caractère de sainte femme de la mère du Christ. Pourtant, ce manque d’engouement n’a pas empêché l’épouse de Bill Clinton de manifester, sans ambiguïté, sa dévotion personnelle pour la Sainte Vierge en se rendant à Fatima voici vingt ans.
À l’époque, en juillet 1997, Hillary Clinton n’est encore que la première dame des États-Unis, connue pour son rôle décisif dans l’accession de son mari à la Maison Blanche, et la trahison que fut pour elle l’affaire Monica Lewinsky. Pourtant, lorsqu’elle arrive sur le sol portugais cet été, les soucis de Washington semble loin. La “FLOTUS” (First lady of the United States) n’a qu’une seule aspiration : visiter le sanctuaire et rencontrer sœur Lucie, dernière survivante des trois petits bergers qui ont vu Marie.
Le 18 juillet, la première partie de son projet se réalise. Accompagnée de sa fille Chelsea, âgée à l’époque de 17 ans, elle se rend sur le sanctuaire marial, accompagné de l’ambassadeur des États-Unis au Portugal, Élisabeth Frawley Bragley. C’est le recteur du sanctuaire, Mgr Luciano Guerra, qui reçoit ces hôtes prestigieux. Hillary Clinton se recueille dans la chapelle des apparitions, observe avec émotion la balle qui a failli tuer Jean Paul II lors de l’attentat du 13 mai 1981. La seconde partie de son vœu, rencontrer sœur Lucie, ne peut en revanche pas se réaliser. Alors âgée de 90 ans, malade, cloîtrée au carmel Sainte-Thérèse de Coimbra, elle ne peut recevoir la prestigieuse visiteuse, qui achèvera dès lors sa visite… par un concert de fado.
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