Le Conseil pontifical de la culture organise un colloque international du 2 au 4 mars afin de souligner l’importance d’un tel patrimoine qui enrichit le culte autant qu’il l’ouvre au monde.À l’occasion du 50e anniversaire de l’Instruction Musicam Sacram, le Conseil pontifical de la culture organise un colloque international sur le thème de la musique sacrée. Cet événement se déroulera à Rome, du 2 au 4 mars, et regroupera les représentants des Conférences épiscopales et des différents ordres religieux, des musiciens, des conservateurs de la musique liturgique, ainsi que différents mouvements et associations au niveau international.
Valoriser l’étroit rapport entre foi et culture
Pendant les trois jours durant lesquels se succéderont différentes interventions préparées par des spécialistes, le but sera de rappeler l’importance que la musique a toujours eue au sein de l’Église, et l’urgence de s’en souvenir aujourd’hui afin que cela perdure. Parmi les thèmes qui seront traités ont été retenus le rapport entre la musique et la Parole de Dieu, l’actuel contexte culturel du phénomène musical, les nouvelles musiques, et la formation du ministère des musiciens dans l’Église.
L’Église tournée vers le monde
Le cardinal Ravasi, président du Conseil pontifical pour la culture le souligne : « Un des phénomènes culturels de première importance (…) est celui du langage musical, qui est un instrument de cohésion et de dialogue pour toute la communauté humaine ». En effet, sur le plan international, les différences culturelles sont telles que l’art semble être l’un des seuls langages universels, vers lequel l’Église se tourne donc de plus en plus pour proposer une réflexion commune avec Dieu en son centre. En outre, ce colloque sera l’occasion d’évaluer le poids des changements dans la conception de la musique d’Église, 50 ans après l’Instruction Musicam Sacram (1967) qui avait mis en lumière la fonction que la musique sacrée remplissait dans les offices divins. Loin de se détourner des évolutions actuelles, pour le moins rapides, l’Église s’attache donc plus que jamais à former ses ministères pour récupérer le patrimoine musical, dans un dialogue œcuménique et avec la culture contemporaine.