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Des médecins découvrent un organe dont Léonard de Vinci connaissait déjà l’existence

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Daniel Esparza - Aleteia USA - publié le 20/02/17
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Le mésentère, un organe connectant les intestins à l’abdomen, est passé inaperçu pendant environ cinq siècles.Léonard de Vinci avait découvert un organe passé inaperçu pendant 5 siècles

Il s’avère que vous avez un mésentère : un organe qui relie les intestins à l’abdomen et qui est passé inaperçu pendant environ cinq siècles. Ce n’est que récemment que des scientifiques ont considéré que cette partie du corps était à proprement parler un organe. Jusqu’ici, on pensait que le mésentère était une sorte d’appendice, sans intérêt sur le plan médical. Cependant, des études menées par des médecins irlandais montrent qu’il faudrait bel et bien le considérer comme un organe faisant partie du système digestif.

« La description anatomique du mésentère établie il y a une centaine d’année est erronée. Cet organe est loin d’être fragmenté et complexe ; sa structure est simplement continue », déclare J. Calvin Coffey, un chercheur à l’Hôpital universitaire Limerick, dans cet article de la BBC.

Ce « nouvel » organe, déjà décrit par De Vinci dans un de ses textes traitant de l’anatomie humaine remontant au XVIe siècle, relie l’intestin à la paroi abdominale, lui permettant ainsi de rester en position. Apparemment, De Vinci ne se serait pas basé uniquement sur ses propres observations, mais également sur des traités de médecine traditionnelle qui considéraient que le mésentère était une partie importante du système digestif.

Cependant, on manque encore pour l’instant d’études plus complexes pouvant faire état de fonctions spécifiques du mésentère, hormis celles de constituer un support et de permettre la circulation du sang dans les intestins. Les médecins affirment que cette découverte pourrait apporter des clés aidant à mieux comprendre certaines maladies de l’abdomen et du système digestif et permettrait par conséquent aux chercheurs d’ajuster les traitements donnés actuellement aux patients.

Pour lire l’étude complète, telle qu’elle a été publiée par The Lancet, vous pouvez cliquer ici.

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