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Vous arrive-t-il d’être en colère envers Dieu ?

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Isabelle Cousturié ✝ - publié le 25/01/17
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Le Seigneur “aime ça, car c’est lui dire en face ce que l’on ressent”, a déclaré le pape François. Faire la volonté de Dieu ne signifie pas ne pas discuter ou ne pas être en colère avec Lui. L’important est d’être vrais, d’être francs, capables, à la fin, de Lui dire “me voici”, a déclaré le pape François, en résumant l’enseignement contenu dans l’épitre aux hébreux proposée dans la liturgie de la messe du jour, célébrée le 24 janvier à Sainte-Marthe. “Tu n’as voulu ni sacrifice, ni offrande (…) tu n’as pas agréé les holocaustes ni les sacrifices pour le péché ; alors, j’ai dit : me voici, je suis venu, mon Dieu, pour faire ta volonté.” (Hé. 10, 5-6).

Face au Saint-Père, comme chaque jour, un petit groupe de fidèles, à qui il a rappelé « l’infinie patience de Dieu » qui attend la conversion du pécheur, qu’il lui dise « me voici ».

 “Me voici !”

“L’histoire du Salut est une longue histoire de “me voici”, comme celui des prophètes ou celui de Marie …”, a développé le Pape au cours de son homélie rapportée par Radio Vatican. Mais ces “me voici” ne sont pas “automatiques”. Ils supposent que l’on a accepté de “dialoguer” et de “se rendre disponible” pour faire la volonté de Dieu. Le Seigneur nous parle toujours, alors que nous cheminons, “avec une infinie patience”. Il aime discuter avec nous, même quand nous sommes en colère :”Tant de fois, a souligné François, quand je vais prier je suis en colère avec le Seigneur : mais cela aussi c’est prier! Il aime quand tu te mets en colère et quand tu lui dis en face ce que tu ressens, parce qu’il est Père ! (…) C’est aussi un “me voici”.”

Examen de conscience

Le Saint-Père a alors conclu en renvoyant l’assemblée à un petit examen de conscience sur le « me voici » de chacun adressé au Père, en suggérant quelques questions comme : “Qu’en est-il de mon adhésion ? Vais-je me cacher, comme Adam, pour ne pas répondre ? Ou, quand le Seigneur m’appelle, au lieu de dire “me voici” ou “que veux-tu de moi ?”, fuis-je comme Jonas qui ne voulait pas faire ce que le Seigneur lui demandait ? Ou encore, fais-je semblant de faire la volonté du Seigneur, seulement extérieurement, comme les docteurs de la loi sévèrement condamnés par Jésus ?”.

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