Découvrez des anecdotes inédites sur ces monuments emblématiques ! Parmi les sept merveilles du monde antique, seul une reste encore sur pied. Il s’agit de la grande pyramide de Kheops à Gizeh.
Le mausolée d’Halicarnasse
Le mausolée d’Halicarnasse était un tombeau monumental situé au sud-ouest de la Turquie dans la ville d’Halicarnasse (actuellement Bodrum) où reposait Mausole, roi de Carie entre 370 et 353 av. J.-C. Certains éléments ont été retrouvés et sont désormais visibles au British Museum de Londres. D’autres morceaux ont été réutilisés dans des constructions postérieures.
Le temple d’Artémis
Le temple d’Artémis à Ephèse servait à la fois de place de marché et de lieu de culte de la déesse Artémis qui était la divinité de la fécondité, de la terre, de la lune et des animaux. Du temps des Grecs, elle était très vénérée. Actuellement, des restes du temple d’Artémis reposent au British Museum.
Le phare d’Alexandrie
Le phare d’Alexandrie se situait en Égypte sur l’île de Pharaos (qui a donné le mot « phare »), située face à la ville d’Alexandrie. Le phare, bâti sur l’île, fut commencé sous Ptolémée I et terminé vers 280 av. J.-C sous le règne de Ptolémée II. Le phare d’Alexandrie comptait trois étages : le premier était carré, le second octogonal et le troisième cylindrique. L’ensemble en marbre blanc mesurait environ 135 mètres. On sait que des éléments du phare d’Alexandrie reposent au fond la mer suite au tremblement de terre qui provoqua sa destruction.
Statue de Zeus
Il existe quelques sources qui affirment que la statue de Zeus, faite d’or et d’ivoire, aurait perduré jusqu’au Ve siècle. Elle fut réalisée en 450 avant J.C. par le sculpteur athénien Phidias et commandée par les habitants d’Olympie pour orner le temple de la vieille ville. Elle mesurait 12 mètres de haut et était placée sur un piédestal de 2 mètres. De par ses dimensions extraordinaires, la statue de Zeus touchait presque le plafond du temple. Zeus, en position assis, tenait dans sa main droite la déesse de la Victoire, Niké, et, dans sa main gauche, un sceptre surmonté d’un aigle.
Le colosse de Rhodes
Cette statue de bronze représentait Hélios (le dieu grec du soleil). Elle fut édifiée par le sculpteur Charès de Lindos pour commémorer la levée du siège de la ville qui a eu lieu en 305 avant J.C. et la victoire des Rhodiens contre le chef macédonien Démétrios Poliorcète. Du colosse de Rhodes, il ne reste rien.
Les jardins suspendus de Babylone
Les jardins suspendus de Babylone constituent l’une des 7 merveilles les plus mystérieuses. En effet, aucun texte babylonien les citant n’a été retrouvé. On ignore même la date de destruction. Peut-être est-ce là le fruit de l’imagination des Grecs ?
Récemment, Valerio Manfredi, l’un des plus grands experts de l’Antiquité classique, vient de publier un ouvrage intitulé : Les Merveilles de l’Ancien Monde.
Selon les commentaires de Jacinto Antòn dans le journal El Paìs, l’ouvrage est “un voyage à travers les siècles pour visiter ces monuments dans toute leur splendeur et pour découvrir comment ils ont été construits, comment ils ont été dissous (…) dans la poussière du temps”.
Des informations inédites sur ces merveilles
Le texte de Manfredi est prolifique en anecdotes peu connues très intéressantes. On découvre ainsi que Phidias, le sculpteur de la statue chryséléphantine de Zeus à Olympie, avait gravé une déclaration d’amour au bout d’un des doigts de la statue. Le colosse de Rhodes était condamné à tomber à terre dès sa construction du fait de son instabilité. Ce qui faisait la renommée spéciale du phare d’Alexandrie était son complexe système giratoire pour les miroirs qui projetaient sa lumière et non pas ses dimensions. Enfin, on découvre que le temple d’Artémis comportait le tout premier système antisismique de l’histoire dont on conserve encore un registre.
L’auteur s’est décidé à écrire ce nouveau livre alors qu’il était en train de concevoir le projet de restauration d’un temple en Sicile. Il explique que toutes ces grandes œuvres ont coexistées pendant un bref moment dans l’Histoire et partagent en commun le fait d’être issues d’une “ère fantastique, incroyable, osée (…), une civilisation qui créa la conscience qu’il n’y avait rien d’impossible”.