Le docteur Charbel Taouk a confié à la famille de la blessée : “Moi je n’ai rien fait, un miracle est arrivé !”.L’histoire que nous ont racontée nos confrères d’Aleteia en langue arabe, commence à Bcharré, au nord du Liban…
Mariella Bakhos Michael, épouse de Charbel Sekkar, est institutrice. Alors qu’elle sortait de l’école, il y a quelques semaines, une voiture l’a renversée. Elle fut gravement blessée.
Son oncle Gebrayel Sekkar nous raconte : “Mariella a immédiatement été amenée à l’hôpital le plus proche. Là-bas, le personnel hospitalier nous a dit, littéralement : “Il n’y a aucun espoir” et le médecin d’ajouter : “Son état est très grave”.
J’ai contacté un rhumatologue de l’hôpital Al Maounat à Byblos, Charbel Taouk, qui a accepté de se rendre au chevet de Mariella. Pendant tout le chemin, je ne cessais de prier saint Charbel. Ma nièce a ensuite été transférée dans l’établissement où travaille le docteur Taouk. Malheureusement, celui-ci nous prévient d’emblée : “Que personne ne me demande rien, je ne sais rien, ne me demandez rien sur son état”. S’en suivent alors des prières et des cris de toute sa famille adressés au saint patron du Liban, afin d’intercéder pour la guérison de la jeune fille de 25 ans.
Les médecins excluent directement toute chance de guérison tant ses blessures semblent profondes. De multiples fractures (main, épaule, jambes, bassin…) et plusieurs hémorragies internes : cela n’augurait rien de bon.
Plein de foi et d’espérance, Gebrayel Sekkar continue : “En transférant notre parente, ma prière à saint Charbel ne s’est jamais interrompue. En arrivant à l’hôpital, Mariella me demande d’aller à Annaya, le sanctuaire de saint Charbel, afin de prier pour elle, juste avant qu’elle n’aille en soins intensifs et surtout après que le médecin nous a annoncé qu’elle n’avait qu’1% de chance de s’en sortir”.
La surprise : “Saint Charbel m’a devancé”
Mais là, surprise : seulement une ou deux heures à peine après nous avoir assuré que Mariella était quasi-condamnée, les médecins nous apprennent que l’état de Mariella s’améliore déjà et que les plus gros risques étaient éliminés à près de 90%.
Des radios ont alors été refaites mais, miraculeusement, ses fractures ne représentaient plus aucun danger et les hémorragies avaient toutes cessé. Le docteur Charbel Taouk nous a alors dit : “Moi je n’ai rien fait, un miracle est arrivé !”.
À ce moment-là, je me suis rendu à Annaya pour visiter saint Charbel avant que Mariella ne refasse ses radios et ses examens le lendemain. Arrivé au sanctuaire, je me suis penché pour embrasser le pied du saint homme mais pour la première fois, j’ai ressenti quelque chose d’étrange : c’était comme si mes lèvres étaient collées à son pied.
Le lendemain, les radios ne montraient plus rien, exceptées trois gouttes de sang dans la tête, sans aucune gravité.
Le docteur Taouk a insisté : pour lui, il s’agit d’une intervention divine. Saint Charbel n’a pas attendu ma visite, il m’a devancé pour guérir Mariella…”.
L’état de la jeune femme s’améliore de jour en jour et elle s’apprête à quitter sa chambre d’hôpital.
Dieu est toujours débordant de grâces pour son peuple bien-aimé. Toutes les grâces ne sont pas visibles mais il y a des guérisons spirituelles et psychologiques loin des yeux des hommes mais certainement très proches d’un cœur souffrant. Dieu est toujours miraculeux et présent par l’intercession des saints : il suffit de lire les registres d’Annaya pour découvrir de nombreux noms et sûrement pas la dernière Mariella !