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Cet amour viscéral et inconditionnel que nous portons à nos enfants

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Mathilde de Robien - publié le 11/01/17
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Un message pour toutes les mamans inquiètes et fatiguées ! « On ne voit bien qu’avec le cœur, l’essentiel est invisible pour les yeux », Antoine de Saint Exupéry, Le Petit Prince.

Parce que j’ai beaucoup évoqué dans ces Rendez-Vous Education les contraintes, les peurs, la fatigue, inhérentes à cette belle mission qu’est l’éducation de nos enfants, j’ai l’impression d’être passée à côté de l’essentiel, « invisible pour les yeux », mais dont nos cœurs de parents débordent : cet amour viscéral et inconditionnel que nous portons à nos enfants. Et c’est parce que nous les aimons de cet amour-là que nous avons le cœur qui saigne lorsqu’ils nous déçoivent, le cœur qui s’emballe lorsqu’ils nous inquiètent, le cœur qui explose lorsqu’ils nous énervent ou le cœur qui fond lorsque, hauts comme trois pommes, ils expriment leur immense amour à notre égard. Oui, il faut bien l’avouer, notre organe vital est fort malmené !

Profiter de chaque instant

Il paraît que ça passe vite alors sachons nous arrêter et profiter de leur innocence, de leur joie, de leur amour, dont ils nous abreuvent chaque jour mais que nous ne sommes pas toujours disposés à recevoir parce que pas le temps, pas la peine, pas envie…

Prenons le temps de savourer leurs bons mots, leurs expressions délirantes, leurs remarques tordantes, leurs mimiques désopilantes, leurs faits et gestes parfois complètement surréalistes : rions de retrouver un doudou au fin fond de notre lit au beau milieu de la nuit, rions d’enfiler une chaussure et de sentir sous notre pied la moitié de la boîte de Légo, rions encore de découvrir une cuillère en bois dans la cuvette des toilettes… Tombons, avec eux, béats d’admiration devant les coccinelles et les escargots ! Partageons leur émerveillement devant ce qui nous paraîtra dans quelques années normal, ou pire, sans intérêt ! Ils n’ont pas encore atteint l’âge de raison mais bizarrement, ce sont eux qui ont raison de s’extasier face au beau ou à l’incroyable.

Voir les choses différemment 

Voyons dans le petit (gros ?) bazar qu’ils laissent derrière eux, non pas la tâche ingrate qui nous revient de tout ranger, mais la marque de leur présence vive et joyeuse, et l’immense chance de leur existence. Voyons dans leurs chagrins, non pas l’énième pleur de la journée à consoler, mais une demande d’amour. Voyons dans leurs maladresses coutumières, non pas la fatigue ou l’exaspération qu’elles engendrent chez nous, mais le signe qu’ils sont encore des enfants, qui ont besoin de nous, et dont nous avons tant besoin !

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