2016 touche à sa fin. Au Cambodge, en Birmanie ou en Thaïlande, le nouvel an bouddhique se fête en avril. La tradition est intéressante. Le début d’une nouvelle année signifie l’arrivée d’une nouvelle divinité protectrice qui viendra s’occuper du monde. L’une des douze divinités à forme animale de l’horoscope. Chacun nettoie donc sa maison pour l’accueillir, visite la pagode, y brule bougies et encens. Se renseigne auprès des bonzes sur la loi bouddhique… Puis viennent les jeux d’eau qui à l’origine consistaient à se bénir mutuellement avec de l’eau parfumée.
Et si, cette fin d’année 2016 et ce début d’année 2017 étaient l’occasion d’accueillir Dieu chez nous. L’enfant Jésus est née. Il repose sur la paille de la crèche. A Bethléem la nouvelle se répand, on vient de loin pour l’admirer. Bientôt ce sera le tour des mages. Ne serait-ce pas magnifique d’accueillir cet enfant chez nous ? De lui offrir un toit, un foyer, une famille sur qui compter ? Notre relation à Dieu est souvent codifiée pourtant le mystère de la crèche nous rappelle que nous sommes tous les bienvenus tels que nous sommes. Préparons notre cœur, nettoyons notre maison. Et comme un trésor est toujours fait pour être partagé, n’hésitons pas à partager les bénédictions de Noël avec ceux qui nous entourent.
Cette année, le pape François nous a donné comme modèle une formidable sainte : Mère Teresa de Calcutta. Encore dans la joie de Noël, avec elle, prions le Père de nous maintenir dans cette grâce :
Et nous, comment ferons nous grandir la joie dans notre vie cette année ?