La naissance de Jésus, fils de Marie et de Joseph, manifeste la splendeur de la gloire de Dieu. La terre accueille l’infini, le corps humain devient le berceau du Verbe éternel. « Le Verbe était la vraie Lumière, qui éclaire tout homme en venant dans le monde » (Jean 1, 9). Les décorations, réjouissances, repas, cadeaux, cantiques, sont un pâle reflet de cette gloire divine exprimée dans le dénuement de la crèche.
La croix se profile déjà à l’horizon, le combat entre la lumière et les ténèbres est commencé. Le roi Hérode cherche par tous les moyens à éliminer l’enfant de Bethléem. Le massacre des Saints Innocents illustre la haine diabolique contre le prince de la paix. Cette folie meurtrière continue aujourd’hui dans les multiples attentats et guerres à travers le monde, comme nous venons de le voir dans une église copte au Caire et dans un marché de Noël à Berlin. Devant tant de haine et de violence, nous sommes tentés de ne plus espérer un monde de justice et de paix. « Ne nous laissons pas voler notre espérance », répète le pape François.
Pour les chrétiens, Noël, c’est d’abord l’incarnation de Dieu qui se fait petit enfant dans la pauvreté d’une crèche. Par la lumière de la foi, nous contemplons avec ravissement ce mystère du Dieu fait homme qui va à l’essentiel de la condition humaine. Nous célébrons l’éternelle alliance entre l’humanité et son Dieu, évoquée par les évangélistes, surtout saint Jean, dont nous méditons la première épître pendant le temps liturgique de Noël. Lire la suite sur le blogue de Jacques Gauthier