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3 erreurs à ne pas commettre avec ses sentiments

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Aleteia Mexique - publié le 14/12/16
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Parce que les blessures du cœur restent gravées à jamais. Exprimer par des mots et des gestes son amour à des personnes, est l’une des plus belles choses en cette vie. Mais sait-on seulement l’exprimer, ou faudrait-il apprendre à le faire ? Au cœur de l’épanouissement et de l’éducation des sentiments, apprenons à cerner les trois erreurs qui peuvent gâcher notre vie, et celle de ceux qui nous entourent.

1. Réprimer ses sentiments

La joie, la peur, la mélancolie, la colère, l’impatience… Sait-on les identifier ? Peut-être que quelqu’un nous a laissé comprendre – ou, tout simplement, nous nous en sommes persuadés tout seul – qu’il vaut mieux ne rien sentir, ne rien exprimer, et aller de l’avant, dans notre mission, tel un automate.

Seulement les sentiments comptent. Et savoir les reconnaître est le chemin vers une vie saine. Les oublier, les réprimer, faire comme s’ils n’existaient pas, c’est la voie vers la maladie : le mal-être, le manque de forces, la dépression et l’amertume…

“Les répressions provoquent de états d’angoisse aigus qui se traduisent également, par des états de tension et d’alarme permanents. On vit dans le conflit permanent… Si les répressions ne sont pas réorientées, elles empêcheront le développement de la personnalité”, avertit José Kentenich, cité dans le livre Notre vie affective.

Les blessures du cœur restent gravées. Les caresses qui n’ont pas été données, les joies qui n’ont pas été célébrées, les larmes qui n’ont pas été partagées, tout cela ne revient pas.

2. Fuir sans cesse

Cela arrive quand on substitue l’impulsion que l’on veut exprimer par une conduite inadaptée. Il est facile de combattre des sentiments non assumés – de faute, de solitude, de peur, de scrupule… – en se lavant les mains. Celui qui a peur tentera de s’en sortir avec une multiplicité de règles pour ne pas se mettre en péril tandis que celui qui fuit l’affection cherchera à rationaliser les sentiments.

Se tourner constamment vers son portable, ou allonger les journées de travail au bureau pour éviter les conversations profondes, cela peut-être le début d’un problème, s’il s’inscrit dans la durée. Ainsi peuvent apparaître les représailles implicites, telles que : “S’il ne me parle pas, moi non plus”.

3. Ne pas reconnaître ses fautes et ses limites

Si on est humain, on est aussi imparfait, on se méprend et on a des faiblesses. Si l’on est incapable de reconnaître cela, il faudra essayer de retirer ce masque et cheminer vers l’humilité. Que de dégâts et de coups, lorsqu’on veut dissimuler ou toujours justifier nos limites personnelles. Dans toute relation, si l’on n’accepte pas sa propre responsabilité et l’on ne sait pas demander pardon, les sentiments ne peuvent mûrir.

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