Le cardinal Barbarin a commenté pour nous la Fête des Lumières qui embrase la ville de Lyon.Du 8 au 10 décembre, Lyon s’embrasait avec la Fête des lumières. Pendant quatre jours, plusieurs millions de personnes ont déambulé dans les rues illuminées de la ville de Lyon. Trois parcours d’une durée variant d’1h30 à 2h étaient proposés aux visiteurs : Découverte côté Rhône, Déambulation côté Saône et Escapade de Fourvière à la Gare Saint-Paul. Cette dernière promenade passait par la cathédrale Saint-Jean, invitant à la contemplation de la façade animée par le spectacle « Évolutions ».
« Un spectacle très joyeux » selon le cardinal Barbarin
La cathédrale Saint-Jean était le théâtre d’une épopée poétique alliant projections, lumières et lasers. Sur sa façade occidentale, les promeneurs pouvaient découvrir son histoire à travers l’installation « Évolutions » proposée par les artistes Yann Nguema et Ezekiel. Le cardinal Barbarin s’est rendu vendredi dernier devant la cathédrale pour assister à cette animation. Il a confié à Aleteia ses impressions sans cacher son enthousiasme : « C’était une farandole de couleurs, un spectacle très joyeux. Les pierres semblaient s’animer les unes à la suite des autres, puis disparaître, reparaître. Le spectacle mettait en valeur chacun des éléments de la façade : c’était merveilleux ! Il s’est terminé par un bouquet de lumière traversant la rosace de la cathédrale, mettant ainsi en valeur l’agneau pascal. Autant d’habitude, ce genre d’invention peut surprendre, en bien ou en mal, et on peut parfois être un petit peu inquiet de l’usage qui est fait de ce très bel édifice, mais là vraiment j’aimerais avoir des spectacles comme celui-ci plus souvent, et pourquoi pas chaque année ! Je le recommande et j’ai passé un très beau moment », concluant même « une vrai merveille, vraiment en voyant ce genre de spectacle j’ai envie de dire : Alléluia, merci Seigneur ».
La Fête des lumières, une tradition qui remonte au XIXe siècle
L’origine de ces festivités lumineuses est liée au concours lancé à Lyon en 1850 par les autorités religieuses pour la conception d’une statue de la Vierge Marie au sommet de la colline de Fourvière. Alors que l’inauguration de cette statue, conçue par le sculpteur Joseph-Hugues Fabisch, était prévue pour le 8 septembre 1852, une crue de la Saône conduisit à une reconduction de l’événement au 8 décembre, jour de l’Immaculée Conception. Ce jour là, malgré le mauvais temps les lyonnais ont tenu à illuminer la ville en posant des bougies sur leurs fenêtres. La tradition s’est perpétrée jusqu’à nos jours avec une ambition nouvelle depuis 1999 : la fête dure quatre jours et des millions de personnes se rendent à Lyon pour découvrir ces monuments éclairés.