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Un nouveau bienheureux pour l’Église de France

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Maëlys Delvolvé - publié le 19/11/16
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Le père Marie-Eugène de l’Enfant-Jésus. Le fondateur de l’Institut séculier Notre-Dame de Vie et auteur du best-seller Je veux voir Dieu sera béatifié le 19 novembre en Avignon.

Samedi prochain, la Fille aînée de l’Église comptera un nouveau bienheureux, le père Marie-Eugène de l’Enfant-Jésus (1894-1967), dont la béatification sera officiée par le Cardinal Angelo Amato, au Parc des Expositions d’Avignon. Une grande joie pour l’Ordre du Carmel que cet enfant de l’Aveyron a servi toute sa vie… Mais aussi pour toutes les personnes consacrées de l’Institut séculier Notre-Dame de Vie, fondé par le Père Marie-Eugène de l’Enfant-Jésus en 1932, et pour tous les lecteurs de son incontournable Je veux voir Dieu, qui a accompagné plus de 70 000 chrétiens à travers le monde dans leur quête de Dieu.

Une vie ancrée dans l’Esprit-Saint

Ordonné prêtre le 4 février 1922, Henri Grialou est reçu quelques semaines plus tard chez les Carmes déchaux au couvent d’Avon, près de Fontainebleau, où il prend le nom de Père Marie-Eugène de l’Enfant-Jésus, en signe de son attachement à la petite Thérèse. Tout au long de sa vie, ce chercheur de Dieu se mit au service de son Ordre, en France, mais aussi depuis Rome, où il vécut de 1937 à 1957, et de nombreux autres pays du monde où il fut régulièrement envoyé en mission.

La vie du Père Marie-Eugène est à l’image de l’une de ses convictions premières : l’action apostolique est nécessaire, mais elle n’est possible que si elle prend sa source dans la contemplation. Chacune de ses œuvres et actions s’appuie sur une profonde contemplation et une confiance toute particulière en l’Esprit-Saint. Tout au long de son existence, il aida les chrétiens d’aujourd’hui à associer recherche approfondie de Dieu et service du monde contemporain. En témoigne la fondation de l’Institut Notre-Dame de Vie, où les consacrés, tout en vivant dans le monde et au service des autres, se mettent à l’écoute de Dieu et de l’Évangile.

Je veux voir Dieu, un livre au service de tous les chrétiens d’aujourd’hui 

En 1931, le Père Marie-Eugène de l’Enfant-Jésus commence une école de prière à Marseille. Il donne de nombreuses conférences à l’attention des chercheurs de Dieu dans le monde d’aujourd’hui. Ces dernières sont à l’origine de deux ouvrages, Je veux voir Dieu (1949) et Je suis fille de l’Église (1951), réunis en un seul opus en 1957. Publié à 700 000 exemplaires et traduit dans plus de sept langues, ce monument a aidé de très nombreux chrétiens à pénétrer plus profondément en Dieu.

À la lumière de l’enseignement des maîtres du Carmel, Sainte-Thérèse d’Avila, Saint-Jean-de-la-Croix et Sainte-Thérèse-de-l’Enfant-Jésus, le Père Marie-Eugène présente l’œuvre de la grâce du Christ dans le chœur de tout baptisé, et la réponse confiante que l’homme peut y apporter. La vocation de l’homme apparaît comme le développement d’une relation filiale avec Dieu.

Voici deux courts extraits de ce magnifique ouvrage, à méditer d’ici samedi, en rendant grâce pour cette vie donnée au service de Dieu et des autres :

“Pour que se crée et subsiste dans notre vie quotidienne cette intimité affectueuse et constante avec le Christ Jésus, qui est l’aliment de l’oraison de recueillement, il faut connaître le Christ vivant, le voir tel qu’il a vécu, savoir comment et dans quelles conditions intérieures et extérieures il a agit et parlé, et il faut aussi que toutes nos puissances, depuis les sens jusqu’aux profondeurs de notre intelligence, soient remplies de cette connaissance vivante et concrète. » Je veux voir Dieu, t° 203-204.

« Nous avons une place à occuper, une mission à remplir dans le corps mystique du Christ. Occuper cette place, réaliser cette mission sont choses inséparables de notre perfection, ou plutôt la constituent et la précisent. La sainteté ne peut se trouver que dans l’accomplissement de la pensée de Dieu. La spiritualité qui veut nous conduire à la sainteté doit nous révéler ce dessein unique de Dieu qu’est l’Église, nous guider vers la place qui nous y est réservée, nous faire réaliser la mission qui nous y est confiée. » Je veux voir Dieu, t° 662.

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