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Prions pour Mossoul et ses habitants

© Order of Preachers / Facebook

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Philip Kosloski - publié le 18/11/16
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Les sœurs dominicaines de Sainte-Catherine de Sienne s’inquiètent de la détruction des églises, maisons, écoles, monastères, hôpitaux et même des cimetières. La longue opération de libération de la seconde plus grande ville des griffes de Daesh a débuté le 17 octobre dernier. Le but des forces irakiennes engagées dans cette bataille est de reprendre Mossoul dans l’espoir de mettre fin à la l’occupation de l’État islamique (EI) qui dure depuis deux ans.

L’opération a fait de grands progrès, libérant plusieurs villes dans la plaine de Ninive. Quelques chrétiens ont même déjà commencé à rejoindre leur ville.

Cependant, comme CNN l’a annoncé, l’EI continue à semer la terreur, exécutant trois cents hommes, utilisant les citoyens comme boucliers humains.

Un groupe commence à cerner son avenir en Irak, ce sont les sœurs dominicaines de Sainte-Catherine de Sienne, qui vivent en ce moment à Erbil, Irak. Elles ont récemment envoyé une lettre à leurs supporteurs, leur demandant de prier à la lumière de la situation acutelle.

Les sœurs expliquent : “Cela fait deux ans et quatre mois que nous avons quitté la plaine de Ninive. Cela fait beaucoup de temps de déplacement, humiliation, d’exil… Il y a beaucoup de militants chrétiens dans l’armée et il y en a que nous connaissons. Ceux-là nous ont envoyé des photos de nos villes chrétiennes qui ont été capturées. Les photos sont très troublantes. Elles nous montrent nos églises, maisons, écoles, monastères, hôpitaux brûlés et détruites après être pillées. Nous sommes choquées que nos cimetières soient creusés : est-il possible que même un mort n’ait pas survécu à leur cruauté ?”.


Lire aussi : Mossoul : Le difficile accompagnement humanitaire


Tandis que tous sont reconnaissants de la libération de leurs villes, il reste plusieurs questions auxquelles il faudra répondre avant que tout espoir revienne. Même si les villes sont sécurisées, il y aura un long moment de reconstruction de tous les dégâts causés par la guerre. Les chemins, les immeubles sont tous détruits et il n’y a pas d’infrastructure qui peut assurer aux citoyens que tout sera rétabli.

Les sœurs craignent également qu’à la fin de la guerre, elles ne puissent pas revenir là où elles étaient installées.

En conclusion de leur lettre, les sœurs expliquent la situation critique de plusieurs chrétiens en Irak et demandent des prières urgentes. “D’un côté vous voyez des gens frustrés qui veulent quitter le pays, de l’autre côté vous trouvez des gens impatients de rentrer chez eux afin de reconstruire leurs maisons, peu importe l’étendue des dégâts. Certains sont fatigués de cette situation qui ne finit toujours pas, d’autres sont prêts à tout recommencer de zéro. On attend seulement que “l’édit de Cyrus” (ce qui a permis aux Juifs de retourner de leur exil) soit annoncé de nouveau pour nous permettre de rentrer et reconstruire nos églises et maisons”.

 

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