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La course : un exercice spirituel ?

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La rédaction d'Aleteia - publié le 21/10/16
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Après le succès de l’édition 2016, le semi-marathon pour les chrétiens d’Orient recommence le 5 mars 2017. À entendre les organisateurs du semi-marathon, les messages de remerciements ne se comptent plus. De tout âge, ceux qui ont couru en mars dernier ont témoigné leur reconnaissance à l’équipe organisatrice, à l’initiative de cette course. Tous sont unanimes : l’enjeu va bien au-delà du simple effort physique, c’est un véritable acte de foi. Certains y voient même un tournant dans leur vie : « Tu vas trouver cela bête, mais l’idée de faire le semi pour les Chrétiens d’Orient me fait du bien. Ça me donne un but mais surtout ça redonnera peut-être un sens à ma vie ? ».

D’autres, comme Bernard, 68 ans, y trouvent l’occasion de montrer de façon concrète ses pensées pour ses frères d’Orient : “Hier ce fût une belle démonstration d’engagement et de soutien aux côtés de nos frères les chrétiens d’Orient. (…) Beaucoup de jeunesse et de cœur à leur attention. C’est une preuve de partage. Nous continuerons bien évidemment par d’autres actions mais aussi les prières”. Forte de ces preuves d’intérêt et de soutien, l’association a décidé de se relancer dans cette aventure sportive, le 5 mars 2017.

Un engagement personnel durable 

En réalité, ce n’est pas tant la course en elle-même qui représente un défi de taille, mais bien toute la préparation qui la précède. Il y a d’abord l’entraînement sportif qui permet de goûter à la joie du don sur le long terme. Le semi-marathon ne dure qu’un après-midi, mais la préparation physique plusieurs mois. Discipline et régularité sont de rigueur, armés d’une motivation sans faille : s’inscrire à cette course, c’est un engagement personnel durable.

Puis il y a toute la préparation mentale. La citation “Un esprit sain dans un corps sain” se révèle ici plus vraie encore. Le père René Pichon, auteur du livre L’âme du sport et le sport de l’âme, est catégorique : “L’effort libère l’âme. Le sport c’est le souffle. En travaillant sur son souffle, on développe la spiritualité, on prend conscience de soi, on s’ouvre à ce qu’on est en profondeur”. La course comme exercice spirituel, voilà une bonne raison de se mettre au footing !

Choisir de faire ce semi-marathon en particulier, c’est enfin le moyen de matérialiser son soutien aux chrétiens d’Orient. En collectant de l’argent au moyen de cagnottes, les coureurs pourront aider trois projets en Syrie et en Irak. Reconstruire la cathédrale de Homs, soutenir les populations vulnérables d’Alep et reconstruire l’église catholique syriaque de Bagdad, les trois actions portées respectivement par l’Aide à l’Église en détresse, l’Ordre de Malte et SOS Chrétiens d’Orient, demandent en effet un budget total de 330 000 euros. Mais surtout en donnant de soi, de son temps, de son attention.

“Vous savez bien que, dans le stade, tous les coureurs participent à la course, mais un seul reçoit le prix. Alors, vous, courez de manière à l’emporter.
Tous les athlètes à l’entraînement s’imposent une discipline sévère ; ils le font pour recevoir une couronne de laurier qui va se faner, et nous, pour une couronne qui ne se fane pas.”
(1 Co 9, 24-25)


S’inscrire pour le semi-marathon par ici


 

https://www.youtube.com/watch?v=WQ-3UEC7ElM

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