separateurCreated with Sketch.

“Courez pour sauver le berceau du christianisme !”

whatsappfacebooktwitter-xemailnative
Sylvain Dorient - publié le 13/10/16
whatsappfacebooktwitter-xemailnative

Le semi-marathon du 5 mars 2017 est un signe d’espoir pour les chrétiens d’Orient. Une première édition a déjà prouvé son efficacité.Mgr Jean-Clément Jeanbart, archevêque de l’archéparchie d’Alep, a été impressionné par le succès du premier semi-marathon, organisé par une équipe de jeunes entrepreneurs au profit de SOS Chrétiens d’Orient en 2016. Il avait réuni 1 300 coureurs, 600 supporters, des centaines d’entreprises et rapporté 150 000 euros, là où l’archevêque avoue ne pas s’être attendu à plus de 30 000 euros de recette.

Il était même dubitatif devant cette initiative, ne comprenant pas comment la course de chrétiens en France, allait aider à reconstruire les maisons de chrétiens en Syrie. “Comment cela va marcher ? […] Est-ce que l’argent va leur tomber des poches ?” Mais par le jeu des sponsors et de la visibilité médiatique donnée à l’opération, les foulées des coureurs français se transformèrent en briques en Syrie (combien de pas pour une brique ? La question dépasse nos compétences…). Il semble bien que le Seigneur ait béni l’opération, estime Mgr Jeanbart avec humour : “Lui sait tout multiplier, le pain, le vin, et même multiplier l’euro sans le déprécier”.

“Redécouvrir cette France chaleureuse” 

Il ne cache pas la peine ressentie par les Syriens devant le silence de la France face à leur tragédie. La France qu’ils aimaient, qu’ils considéraient “comme une sœur”, ne se souciait pas d’eux. À la faveur d’actions comme ce semi-marathon en partenariat avec de nombreuses associations, Mgr Jeanbart assure : “Nous sommes en train de redécouvrir cette France chaleureuse, cette France croyante, cette France qui a un amour pour l’Église, pour le Christ et pour les chrétiens”.

Les chrétiens de Syrie ont été parmi les premiers. Dès les origines, leur Église a été bâtie avec le sang des martyrs. Elle est le berceau du christianisme. “Appuyer, soutenir les chrétiens d’Orient, ce n’est pas une question de philanthropie seulement, ni de pitié, mais aussi de conviction, de stratégie missionnaire si vous voulez”, explique Mgr Jeanbart. Sans ses chrétiens, la Syrie perdrait sa cohésion pour devenir un nouvel Afghanistan, d’un point de vue géopolitique. Quant à l’annonce de l’Évangile, les chrétiens de Syrie, qui parlent arabe et connaissent la culture musulmane, sont bien mieux armés que les Occidentaux pour partager le message du Christ avec les musulmans.

Le mouvement que les chrétiens français déclenchent pour soutenir leurs frères syriens “va surprendre la France, le Vatican, le monde entier” prophétise Mgr Jeanbart. Le patriarche appelle de ses vœux l’éveil d’une Église combattante, non par les armes mais par le service de la charité  “sans avoir honte de dire que nous le faisons par amour pour Jésus Christ”, précise-t-il.

Inscrivez-vous avant le 15 novembre sur www.semiparischdo.com.

Newsletter
Vous avez aimé cet article et souhaitez en savoir plus ?

Recevez Aleteia chaque jour dans votre boite e−mail, c’est gratuit !

Vous aimez le contenu de Aleteia ?

Aidez-nous à couvrir les frais de production des articles que vous lisez, et soutenez la mission d’Aleteia !

Grâce à la déduction fiscale, vous pouvez soutenir le premier site internet catholique au monde tout en réduisant vos impôts. Profitez-en !

(avec déduction fiscale)