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En images. Avant le Mont Blanc, Notre-Dame de la Gorge

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Marc-Antoine Mouterde - publié le 14/08/16
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Pèlerins et randonneurs trouvent refuge dans cette petite église au charme savoyard. Sous le soleil de l’été, la fraicheur du Bon-Nant, le torrent qui termine sa course au fond du val Montjoie, vient parfaire l’atmosphère de douce sérénité qu’offre le sanctuaire de Notre-Dame de la Gorge en Haute-Savoie. Les marcheurs qui empruntent la célèbre route du Tour du Mont Blanc peuvent y faire une halte revigorante tant sur le plan physique que sur le plan spirituel.

L’histoire de ce lieu de pèlerinage remonterait au Moyen-Âge, période au cours de laquelle de nombreuses grâces furent obtenues. Il semblerait que la toute première construction d’une chapelle ou d’un oratoire fut réalisée par un moine bénédictin venu trouver là le silence afin de se consacrer à la prière. Le 28 juillet 1606, saint François de Sales alors évêque de Genève effectue le pèlerinage pour exprimer à la Vierge son amour et sa confiance. À cette époque les habitants sont peu nombreux et trop pauvres pour assurer la subsistance de leur curé.

“Qui a trouvé Marie, trouvera la vie”

C’est au début du XVIIIe (1699-1707) siècle que les travaux de reconstruction de l’église telle que nous la connaissons sont engagés. Nous les devons au nouveau curé de la paroisse, le père Claude Colliex. Ce dernier engagea l’architecte Jean La Vougna qui venait de terminer l’église de Saint Gervais. Notre-Dame de la Gorge est un bon exemple de l’architecture baroque savoyarde, clocher à bulbe, large toit débordant décoré de peinture, niches abritant des statues polychromes, pilastres et frontons venant orner le portail d’entrée. Sur la façade, deux cartouches portant les inscriptions suivantes : à gauche, “Qui a trouvé Marie, trouvera la vie” et à droite : “Ses bases sont établies sur ses montagnes saintes” ainsi qu’une inscription sous l’oculus, “Je suis la Mère de belle bonté”.

L’intérieur de l’église se compose d’une nef et d’un vestibule surmonté d’une tribune. Le chœur est orné d’un retable de bois doré de style baroque très probablement réalisé par le sculpteur chambérien Jacques Clairant. L’église sera bénie le 25 août 1706 par Monseigneur Rossillon de Bernex évèque de Genève.

Le 21 aout 1873, un grand pèlerinage est organisé, il dépasse toute les espérances et réunira une foule de 10 000 personnes. Aujourd’hui les fidèles de la région se réunissent pour célébrer la fête de l’assomption le 15 août, et nombreux sont les pèlerins ou les simples promeneurs qui poussent la porte de Notre-Dame de la Gorge pour y découvrir tous ses trésors.

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