Le chef d’accusation “non-assistance à personne en danger” a lui aussi été abandonné.
L’enquête préliminaire qui visait le cardinal Philippe Barbarin pour “non-dénonciation d’agressions sexuelles sur mineurs” et “non-assistance à personne en danger” a été classée sans suite, a annoncé le procureur de la République de Lyon ce lundi 1er août.
Pas de volonté d’entraver l’action de la justice
Le parquet de Lyon a confirmé que les autorités diocésaines avaient eu connaissance de soupçons visant le père Preynat entre 2005 et 2010, selon l’AFP, mais que cette période était couverte par la prescription qui est de trois ans en matière de non-dénonciation. Pour la période post-2014, le parquet a considéré qu’il n’y avait pas eu de volonté d’entraver l’action de la justice en cachant la vérité.
En mars, après le dépôt d’une première plainte visant l’archevêque de Lyon ainsi que des responsables du diocèse, le parquet de Lyon avait ouvert une enquête pour “non-dénonciation de crime” et “mise en danger de la vie d’autrui”. Cette enquête portait sur la gestion par le cardinal Philippe Barbarin d’une affaire ancienne de pédophilie survenue dans son diocèse bien avant son arrivée, celle du père Bernard Preynat, mis en examen en janvier 2016 pour “agressions sexuelles sur mineurs de moins de 15 ans par personne ayant autorité”.
Article initialement publié sur le site de Famille Chrétienne.