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Le rôle des chrétiens dans la troisième guerre mondiale

Soldats ukrainiens assistant à une messe gréco-catholique dans l'est de l'Ukraine (2015).

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Francisco Vêneto - publié le 20/07/16
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Pour gagner, une seule solution : obéir aux ordres de notre Chef. La guerre de notre temps se manifeste par des combats fratricides du même type que ceux qui ont pu avoir lieu à l’aube de la “civilisation”. Notre époque témoigne cependant d’une folie meurtrière qui semble surpasser toutes les autres et dont les règles ont visiblement changé. Dans une guerre dite conventionnelle, toute personne impliquée est au moins en mesure d’identifier ses ennemis. Dans l’actuelle troisième guerre mondiale “combattue par morceaux”, comme l’a observé le pape François, nous sommes incapables de les reconnaître alors même qu’ils sont présents parmi nous. Les terroristes ne portent pas d’uniformes. Ils n’ont pas une “éthique de la guerre juste“. Non seulement ils n’épargnent ni femmes ni enfants, mais ils s’attaquent aussi à leurs propres compatriotes et aux fidèles de leur propre croyance.

En théorie, la légitime défense ne permet pas seulement, mais oblige les victimes innocentes à se protéger. Si nous sommes contraints de riposter avec des armes, cette méthode ne doit néanmoins pas être la seule. Être chrétien signifie aussi dans ce cas précis livrer le combat le plus dur qui soit dans ce genre de guerre : celui qui consiste à ne pas se laisser aller nos bas instincts et à ne pas succomber à la loi du talion. Une seule solution se présente ainsi à nous, celle d’obéir aux ordres de notre Chef, Dieu.

Aimez vos ennemis. Faites du bien à ceux qui vous persécutent. Pardonnez soixante-dix fois sept fois.  

Y a-t-il bataille plus difficile que celle-ci ? Oui, prions pour Nice, comme nous avons prié pour Istanbul, Orlando, Paris, Bruxelles, Boston, Madrid, New York, pour le Nigeria et pour le Pakistan, pour la Syrie et l’Irak, pour la Libye et pour le Kenya et pour chaque morceau de notre monde souillé par du sang innocent répandu par des prophètes de la terreur. Oui, prions pour les blessés, les morts, leurs familles et pour les dirigeants. Oui, prions pour nous-mêmes, afin que nous ne perdions pas la foi et pour que nous ne cessions pas de défendre la Vérité du message du Christ : le Christ qui est la Vérité, la Voie et la Vie.

Mais surtout : prions pour nos ennemis. Prions pour les terroristes. Prions pour connaître la vérité et qu’elle nous libère enfin. Si nous ne respectons pas cet ordre de notre Chef, nous perdrons non seulement cette bataille, mais toute la guerre.

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