La grande famille des Missions étrangères de Paris se rassemble le 2 juillet pour une journée de partage, de prière et de rencontre.Envie d’Asie ? À vos agendas ! Rejoignez le 2 juillet prochain les prêtres, familles, anciens volontaires, amis des missions étrangères, communautés asiatiques, en l’extraordinaire jardin de la maison des Missions étrangères de Paris (MEP) en plein coeur de Paris.
Cette journée de rencontre, baptisée “Holy Day Mep” précédera l’assemblée générale des MEP qui se tiendra le 4 juillet à huis clos comme tous les six ans et lors de laquelle sont élus le supérieur général ainsi que les quatre prêtres qui constituent son conseil. À cette occasion, de nombreux missionnaires de retour d’Asie seront présents pour parler de leur vocation et présenter les actualités de l’institution… et pourquoi pas faire naître de nouvelles vocations !
Il s’agira par ailleurs d’expliquer l’utilité de la mission : “Pourquoi partir si loin alors que la France a besoin de vous ici ?” ; “C’est une question qui revient souvent”, explique le père Alain Bourdery, organisateur de l’événement. “La réponse est donnée par l’Église, et n’est en rien faite pour sauvegarder notre institut”, assure l’ancien missionnaire qui promet de donner tous les éléments de réponse le 2 juillet.
La journée s’achèvera par un temps de prière et d’adoration pour soutenir les cinq séminaristes ordonnés diacres le lendemain au cours d’une messe en la cathédrale Notre-Dame de Paris, retransmise sur KTO.
“La brousse birmane ou la Chine ce n’est pas la même chose”
“Dans leur prières, les participants pourront demander à ce que les diacres accueillent sereinement le choix de la destination et qu’ils deviennent de bons missionnaires”, suggère le père Bourdery. Et pour cause, les diacres ignorent totalement dans quel pays ils exerceront leur mission. “Ils ont fait le choix de se mettre en totale disponibilité. Imaginez qu’en une fraction de seconde, ils vont apprendre dans quel pays ils vont passer le reste de leur vie”, affirme le père Bourdery qui est passé par là : “Être envoyé dans la brousse birmane ou en Chine, ce n’est pas la même chose”, insiste-t-il.