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Le discours que n’a jamais prononcé Jean Paul II… un certain 13 mai 1981

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Diane Montagna - publié le 13/05/16
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Trente-cinq ans après la tentative d'assassinat, à laquelle il réchappa miraculeusement, découvrez les mots que le saint Pape polonais avait préparés.

Trente-cinq ans après la tentative d’assassinat, à laquelle il réchappa miraculeusement, découvrez les mots que le saint Pape polonais avait préparés.

Ce jour-là, saint Jean Paul II aurait dû aborder, lors de l’audience générale, deux sujets qui importaient autant pour l’Église qu’à ses propres yeux : le travail et les travailleurs à l’occasion du 90e anniversaire de la publication de Rerum Novarum, et deux annonces sur la famille et le mariage.


TENTATIVE D'ASSASSINAT DU PAPE JEAN PAUL II LE 13 MAI 1981
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Le texte officiel du discours que le pape polonais devait prononcer ce jour-là n’était pas disponible en français. Aleteia vous offre ces extraits de la catéchèse que Jean Paul II n’a jamais prononcée et des deux annonces importantes qu’il aurait du faire à la fin de l’audience générale.

  1. (…) Je souhaite commencer une série de réflexions sur un autre thème en commémoration d’une date importante dans l’Histoire de l’Église moderne : le 15 mai 1891. Il y a 90 ans, Léon XIII publiait Rerum Novarum pour condamner la “misère imméritée” dans laquelle les travailleurs vivaient après la révolution industrielle et jeter les bases d’une solution juste à ce que l’on appelle aujourd’hui les problèmes sociaux.
  2. Pourquoi l’Église se souvient-elle de l’encyclique Rerum Novarum ?

Rerum Novarum constitue “la Grande Charte de l’activité sociale chrétienne” comme l’appelait Pie XII. Paul VI ajouta que son “message continue d’inspirer des actions pour la justice”. C’est aussi l’illustration de l’attention que prête l’Église au monde du travail.

Léon XIII a courageusement défendu les plus vulnérables. (…) Il en avait le droit et le devoir. L’intervention de l’Église dans les affaires sociales est justifiée par la mission du Christ de sauver la dignité de l’homme.

  1. L’Église a pour vocation (…) de dénoncer tout ce qui offense l’homme, l’image de Dieu, dans sa dignité et dans ses droits fondamentaux, inaliénables et universels. (…)
  2. Pour Pie XI, Rerum Novarum a proposé à toute l’humanité un idéal social magnifique puisé des Évangiles (…) et mes vénérables prédécesseurs n’ont pas manqué de réaffirmer le droit et devoir de l’Église de donner des orientations morales dans des domaines ayant des liens directs avec les fins religieuses et surnaturelles de sa propre mission. (…)
  3. Lorsque l’on contemple les évolutions historiques et sociales survenues dans le monde du travail depuis mai 1891, c’est avec satisfaction que l’on constate les progrès réalisés pour rendre la vie des travailleurs plus digne (…). Rerum Novaruma servi de ferment à ces transformations. (…)
  4. (…) L’Église a toujours dialogué avec ses contemporains en les illuminant de la lumière de la foi et l’enseignement moral du Christ. (…) Léon XIII est le premier à avoir tenté de synthétiser la Doctrine sociale chrétienne. À partir du Magistère, j’entreprends la délicate mission d’élaborer un enseignement pouvant répondre aux besoins d’un monde en perpétuel changement et aux transformations rapides de la société industrielle. (…)
  5. (…) L’objet de cet enseignement social reste la dignité sacrée de l’homme en tant qu’image de Dieu et la sauvegarde de ses droits inaliénables ; son but, la réalisation de la justice (…) ; son fondement, la vérité de la nature humaine elle-même (…) ; son moteur, l’amour comme précepte de l’Évangile et règle d’action. (…) L’enseignement social de l’Église, ne se limite pas à proposer des principes de réflexions (…). Il propose des normes de jugement et des directives que le chrétien est appelé à traduire en actions et engagements. (…)
  6. En commémorant le 90e anniversaire de l’encyclique et conformément au Magistère de mes prédécesseurs, j’entends réaffirmer l’importance de l’enseignement social comme partie intégrante du concept chrétien de vie. (…)

Le Saint Père aurait fait deux annonces concernant la famille :

J’ai jugé utile d’instaurer le Conseil pontifical pour la famille en remplacement du Comité pour la famille. (…)

J’ai également décidé d’instaurer, à l’Université Pontificale du Latran, un Institut de recherche international sur le mariage et la famille (…).

Ces deux initiatives sont le signe de l’attention et de l’estime que l’Église porte à l’institution du mariage et la famille et de l’importance qu’elle leur attribue dans sa vie et celle de la société…

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