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Cinq bonnes raisons de rester jusqu’à la fin de la messe

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Sœur Theresa Aletheia Noble - publié le 01/05/16 - mis à jour le 20/02/23
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Le temps qui suit la communion est essentiel pour notre rencontre avec le Christ.

Certains d’entre nous se sont probablement déjà éclipsés une ou deux fois juste après la communion, parce nous avions d’autres obligations. Mais si l'assemblée peut ne pas l'avoir remarqué, cela n'est pas passé inaperçu pour Dieu. Lorsque ce phénomène ne concerne qu’une personne ou deux, rien de grave, mais quand la moitié des paroissiens disparaît avant la bénédiction finale, c'est triste. Pourtant, il y a de nombreuses raisons de rester jusqu'à la fin de la messe. En voici cinq d'entre elles.

1La communion est un partage

Recevoir la communion, c’est recevoir Jésus Lui-même. Partir immédiatement après, c’est comme filer à peine le dessert avalé quand on a été invité à dîner chez des amis, en s’exclamant : "C’était merveilleux, à dimanche prochain j’espère !". Pour véritablement communier avec notre Seigneur, nous devons prendre le temps d’apprécier ce moment partagé avec Lui.

2Partir trop tôt, c’est comme claquer la porte à Jésus

En partant tôt de la messe, c'est comme si nous lui claquions la porte. Pourquoi attachons-nous tant d’importance aux réactions des autres, alors que c’est Jésus qui compte ? Pourquoi nous précipiter vers des activités ordinaires alors que le créateur de l’Univers attend notre présence ?

3La messe n’est pas une activité de plus

Certains se dépêchent de quitter la messe comme s’ils avaient hâte de s’acquitter d’une obligation. Vivre en catholique, ce n’est pas remplir une série d’obligations mais être invité à vivre dans la foi. Si nous allons à la messe uniquement pour nous sentir en règle avec l’Église, nous passons à côté de la vie spirituelle, qui nous appelle a établir une relation véritable avec Dieu et à nous transformer.

4La bénédiction finale est importante

Zacharie, le père de saint Jean-Baptiste, entra dans le Saint des saints le jour où l’ange lui annonça que sa femme et lui auraient un fils. Les gens massés à l’extérieur attendaient sa bénédiction mais Zacharie sortit du sanctuaire frappé de mutisme parce qu’il n’avait pas cru au message de l’ange. La bénédiction est un geste précieux, et la foule fut sûrement très déçue. Quand le prêtre la donne à la fin de la célébration eucharistique, c’est Dieu Lui-même qui nous bénit. Si Jésus en personne s’apprêtait à nous bénir avant que nous ne quittions l’église, n’attendrions-nous pas un peu ?

5Nous recevons vraiment la grâce

Selon le catéchisme, "les fruits des sacrements dépendent aussi des dispositions de celui qui les reçoit" (CEC n°1128). Les sacrements ont un pouvoir en soi mais c’est à nous qu’il appartient de laisser ce pouvoir entrer dans notre âme. Si nous nous précipitons hors de l’église après la communion, il est probable que nous ne sommes pas pleinement conscients de l’événement extraordinaire qui s’est produit, à savoir que nous venons d’absorber le corps et le sang du Christ. Ce n’est pas rien ! Voilà qui mérite une disposition de grand respect, ne serait-ce que parce que nous avons besoin de toute la grâce que nous pouvons recevoir.

Quand les grands saints parlent de l'Eucharistie :

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