Ce Tuk-tuk doit récolter trois cents parrainages en faveur de l’association Enfants du Mékong en près de deux mois.Vous vous souvenez de facteurs du Mékong ? Quatre volontaires de l’association Enfants du Mékong parcourant 20 000 km avec une centaine de lettres d’enfants scolarisés grâce à l’association dans leur besace pour les remettre à leurs parrains ? Ils sont arrivés à bon port, même si leur bel engin ne dépassait plus les 10 km/h une fois arrivé en France. Grâce à un partenariat avec Paris Tuk-tuk, Enfants du Mékong, s’est vu prêter un trois roues flambant neuf par l’entreprise de tourisme pour repartir en tournée.
Il va passer entre deux cents mains
Une belle preuve de confiance de la part de l’entreprise, qui sait que son véhicule va être confié à une centaine de conducteurs différents. Les responsables des antennes locales d’Enfants du Mékong se passent l’engin de relais en relais, une façon imagée de signifier que l’on “confie les clés” de l’association à toute l’équipe, y compris les bénévoles. À chaque étape, des soirées conférences et des récoltes de parrainages sont prévues. Claire-Marie Perreau, l’une des initiatrices du Tuk-Tour explique : “On entend beaucoup que les Français manquent d’initiatives et de solidarité, nous allons prouver le contraire !”
Parrainer pour scolariser
Sur l’ensemble de l’année 2016, Enfants du Mékong espère recueillir 2300 nouveaux parrainages. Ils sont le moteur de cette association. Il s’agit d’instaurer une relation de confiance entre le parrain, qui donne de l’argent pour scolariser un enfant, et le jeune écolier qui étudie. L’adhésion de nouveaux parrains permet d’assurer la pérennité des dons : l’association a besoin de régularité dans ses ressources pour aider les enfants à aller au bout de leur scolarité. Ils doivent répondre à trois critères pour bénéficier d’un parrainage : être issus d’un milieu défavorisé, ne pas avoir de frère ou de sœur aidés par Enfants du Mékong et faire preuve de motivation. En 2016, deux pays trahissent d’urgents besoins de parrainages : la Birmanie en pleine mutation et les Philippines, qui voient se construire un nombre croissant de bidonvilles. Claire-Marie Perreau rappelle : “Avec seulement 24€ par mois (6€ après défiscalisation), l’association permet de scolariser un enfant en Asie. Et de lui assurer un avenir.”
Déjà sur la route
Le Tuk-tuk vert et blanc est parti de Paris ce lundi 14 mars, il reviendra – si Dieu le veut – le 24 mai 2016. Première étape : une soirée organisée à Vannes, vendredi 18 mars à la maison des Associations à 20h.