Sons, prières et lumières vont venir rythmer l’édifice ce week-end pour permettre aux fidèles de vivre pleinement les premières “24 heures de la Miséricorde”.Après Lausanne, Genève, Monaco, Saint-Germain-des-Prés, c’est au tour de la cathédrale de Noyon dans l’Oise de flamboyer. Ces vendredi 4 et samedi 5 mars, 3 000 bougies seront disposées au cœur de l’édifice au cours d’une veillée de prière. L’événement doit est organisé dans le cadre des toutes premières “24 heures avec le Seigneur”, un temps de confession sans interruption proposé aux fidèles tel que voulu par le pape François. L’évêque de Beauvais, Noyon et Senlis, Mgr Jacques Benoit-Gonnin, sera présent en personne lors du lancement vendredi alors qu’un concert d’orgue viendra clôturer l’événement samedi soir.
“Belle lumière”
L’installation des bougies sera réalisée par Renato Haüsler, guet de la cathédrale de Lausanne. L’idée de concept baptisé “Kalalumen”, “belle lumière” en grec, est née en 2002 au cours d’une ronde nocturne. Alors qu’il marche sur le promenoir de la tour de garde, il se met à contempler le jeu d’ombres et de lumières sur la pierre provoqué par sa lanterne. L’idée de placer des bougeoirs dans chaque recoin de la cathédrale pour l’embellir germe alors dans son esprit.
Bien plus qu’un édifice religieux ordinaire, la cathédrale de Noyon abrite depuis 1952 les reliques de saint Éloi (conseiller du roi Dagobert), saint Médard, saint Mumolin et sainte Godeberthe. À l’instar de la cathédrale de Lausanne, celle de Noyon est une œuvre majeure de la première architecture gothique. La nef, constituée de 11 travées et son élévation à quatre niveaux constituée de grandes arcades, des tribunes, d’un triforium et de fenêtres hautes en font un lieu d’exception parfaitement adapté à ce type d’installation.