Le 51e Congrès eucharistique international se déroule actuellement dans la première île des Philippines à avoir accueilli la foi catholique.Environ 12 000 personnes assistent en ce moment à cette grande manifestation qui a pour thème une parole de Paul aux Colossiens : “Christ in you, our hope of Glory”. Beaucoup de jeunes en attente d’une parole d’espérance sont présents, avec notamment de nombreux séminaristes, des bénévoles, des chercheurs de Dieu. Dans la partie inférieure du bâtiment principal où se déroule le Congrès, se trouve aussi une centaine d’exposants venus du monde entier pour présenter leur congrégation ou vendre des objets d’arts religieux. Parmi les stands, celui du Prado.
Si cet institut séculier s’est établi ici pour une semaine, c’est pour rappeler que le père Chevrier a été le premier accompagnateur à Lyon de Mlle Tamisier, initiant le premier Congrès eucharistique international. “Plus encore, c’est pour offrir la connaissance de la grâce faite au père Chevrier : joie de l’attrait pour la personne de Jésus à la crèche des pauvres, à la croix des souffrants, au don gratuit de son amour dans l’eucharistie”, affirme le père Gilles qui a fait le déplacement depuis la France pour présenter le Prado. “Nous faisons ici de magnifiques rencontres grâce au Père Chevrier et à l’Esprit Saint qu’il priait chaque jour !”
“J’irai au milieu des pauvres, je vivrai leur vie”
Le Prado – dont le nom vient d’un dancing mal famé acheté par le père Chevrier dans le quartier de La Guillotière à Lyon – est une famille spirituelle composée de prêtres, de sœurs, de diacres, de laïcs consacrés. Elle est présente dans 52 pays et rassemble aujourd’hui quelque 1400 prêtres et 300 sœurs. Sa spiritualité s’enracine dans l’expérience mystique de son fondateur, en la nuit de Noël 1856 : “Dieu, se disait-il en sa méditation, s’est fait pauvre. Alors j’irai au milieu des pauvres, je vivrai leur vie”. Depuis cette nuit, son parcours fut bouleversé. Il chercha toute sa vie des prêtres et des collaborateurs pour annoncer l’Évangile en se mettant à la hauteur des pauvres.
Le Prado est une spiritualité, dans la vie séculière, d’amitié avec les petits et les humbles et d’étude de Jésus dans l’Évangile. Elle se fonde sur la volonté de création d’une vie fraternelle pour que soit reconnu, dans la confiance, le nom de Jésus. “L’Esprit Saint est en effet dans la vie d’un membre du Prado l’acteur principal de l’évangélisation”, informe le père Gilles. “C’est lui qui peut faire naître le Christ dans le cœur des pauvres.” Alors que ce 51e Congrès a lieu sur une terre où plus du quart de la population vit sous le seuil de pauvreté, le Prado pourrait bien ici rendre le service de sa présence.
Pour plus d’informations sur l’institut du Prado, consulter les sites Internet : www.leprado.org ou www.seminaireduprado.com.