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Jeux olympiques de Rio : les épreuves de voile au milieu des déchets ?

Jeux Olympiques Rio © Jean-Claude Gerez

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Jean-Claude Gerez - publié le 25/01/16
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À six mois du début des jeux, la baie de Guanabara qui accueillera les épreuves de voile, est encore parsemée de déchets flottants. Et les entreprises chargées de la nettoyer ne sont plus payées depuis des mois.La baie de Guanabara, qui doit accueillir les compétitions de voile lors des prochains jeux olympiques de Rio (du 5 au 21 août prochain), sera-t-elle dépolluée avant le début des épreuves ? La question est posée alors que les entreprises contractées pour nettoyer la surface des eaux jonchée de déchets pourraient suspendre l’activité de leur “éco bateaux”. Motif ? Ces entreprises n’ont pas été payées pour leurs prestations depuis… cinq mois.

Parmi ces entreprises figurent notamment Pro Oceano, avec laquelle un contrat a été signé en juillet 2015 pour gérer la flotte des “éco bateaux”, désigner les lieux de collecte de déchets et contrôler les quantités de déchets retirés de la baie. Ses responsables ont affirmé n’avoir reçu aucun paiement pour les prestations fournies jusqu’à présent. La facture s’élèverait tout de même à plus de 500 000 réaux (environ 110 000 euros). De quoi faire réfléchir ses dirigeants sur le bien fondé d’un renouvellement du contrat, prévu à la fin du mois de février.

“Réglées au plus tard fin février”

Dans le cas de Pro Oceano, outre les quinze personnes impliquées dans le projet, les coûts incluent également l’utilisation d’un bateau qui vérifie l’avancée des collectes sur les zones désignées. Quant à Ecoboat e Brissoneau, les opérateurs des bateaux qui recueillent ces déchets solides, elles sont elles aussi en attente du règlement de leurs prestations. Le dernier paiement perçu remonte en effet à… septembre.

Le Secrétariat de l’Environnement de l’État de Rio de Janeiro en charge du dossier ne nie pas la situation et affirme être en “contact permanent” avec les entreprises concernées. L’institution a assuré que les prestataires seront réglés fin février. Malgré les retards de paiement, les entreprises, elles, continuent de travailler et de tenir leurs engagements. Pour que les “voileux” des Jeux olympiques puissent tirer des bords sans avoir à slalomer entre les déchets flottants.

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