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René et Céline : l’amour existe encore

(FILES) Canadian singer Celine Dion and husband Rene Angelil pose upon arrival at the Palais des Festivals in Cannes, southern France, in this January 26, 2008, file photo. Angelil, who discovered the Canadian pop diva and long managed her career, died on January 14, 2016, in Las Vegas at age 73 after a long battle with cancer, a spokesman said. "The family asks that they be left to mourn in private. More information will be given in the coming days," said the spokesman for the singer, Marc Olivier. / AFP / AFP FILES / VALERY HACHE

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Jacques Gauthier - publié le 18/01/16
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Plus que le succès planétaire de la chanteuse québécoise, c’est son histoire d’amour qui aura marqué toute une génération.“René Angélil est décédé ce matin à sa résidence de Las Vegas après un long et courageux combat contre le cancer”, écrivait Céline Dion sur Twitter le 14 janvier.

Est-il mort dans ses bras comme il le souhaitait ? Une chose est sûre, ils se sont aimés jusqu’au bout, généreusement, avec beaucoup de sensibilité. Il aura tout donné pour elle dès la découverte de son talent en 1981, elle l’aura accompagné jusqu’à la fin, l’aidant à se nourrir. Leur amour quotidien, tissé d’admiration et de respect, demeure une source d’inspiration.

Plus que le succès planétaire de Céline, c’est son histoire d’amour avec René qui me touche. Je les appelle par leurs prénoms tant ils font partie de la famille au Québec. Rares sont les artistes qui se maintiennent au sommet des étoiles sans se brûler les ailes. C’est d’autant plus exceptionnel quand ils forment un couple.

René et Céline ont choisi de vivre intensément, fidèlement, franchissant les obstacles les uns après les autres, à la grandeur du monde, à la mesure de leurs rêves. “Mon amour il n’en tient qu’à nous / De nous aimer plus fort”, chante-t-elle dans “L’amour existe encore”.  (À écouter sur YouTube en cliquant ici). Ce mariage durable aura été la grâce de leur vie, leur chance, leur bénédiction. “Une chance qu’on ça”, se disaient-ils souvent, en reprenant cette chanson de Jean-Pierre Ferland.

J’ose croire que l’amour est éternel, que le désir d’aimer survit au passage de “notre sœur la mort”. René a quitté sa « peau de misère » pour naître à jamais sur l’autre rive, pour “retrouver la lumière”, comme le chante son épouse dans “Vole“, sa chanson la plus émouvante, la plus prophétique :

Vole vole mon amour
Puisque le nôtre est trop lourd
Puisque rien ne te soulage
Vole à ton dernier voyage
Lâche tes heures épuisées
Vole, tu l’as pas volé
Deviens souffle, sois colombe
Pour t’envoler.

Que René repose dans la paix du Christ et dans la Miséricorde infinie du Père. Je prie également pour son épouse et leurs trois enfants. Des funérailles nationales auront lieu le 22 janvier à la basilique Notre-Dame de Montréal.

Article initialement publié sur le blogue de Jacques Gauthier

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