Sur France 2 samedi soir, l’ancien footballeur international a confié s’être converti au catholicisme.Invité de Laurent Ruquier sur le plateau de l’émission “On est pas couché” (France 2) à l’occasion de la sortie de son autobiographie, Un lion ne meurt jamais (Éditions Talent Sport, novembre 2015), le footballeur Djibril Cissé s’est confié sur sa foi. Après avoir évoqué sa carrière, Léa Salamé et Yann Moix ont cité un passage de son livre où le sportif confie être un “fervent catholique et non un traître converti”. Le sachant issu d’une famille musulmane, la citation a de quoi surprendre et pourtant Cissé confie s’être converti très jeune.
“Je pense que j’ai trouvé ma religion”
Tout a commencé à l’âge de 10 ans lorsqu’il est repéré par l’équipe de Nîmes qui le “recrute”. Le club de la ville “mettait les élèves dans une école catholique”, explique Djibril Cissé qui assure cependant n’avoir jamais été forcé d’assister à la messe : “Je n’étais pas obligé, parce qu’on ne peut pas dire ‘obligé’, j’étais curieux. Parce qu’on ne m’avait pas appris. Mon père était parti donc je n’avais pas de modèle religieux donc j’ai dit ‘pourquoi pas’. J’ai commencé à aller au catéchisme, une fois, deux fois, trois fois et puis j’ai vraiment ‘accroché'”, raconte le footballeur, avant de reprendre : “À 15 ans, je l’ai dit à ma mère : ‘Je pense que j’ai trouvé ma religion’, j’ai ajouté : ‘Tu m’excuseras ce n’est pas l’islam’, et ma mère a compris”.
“J’ai expliqué aux gens qui méritaient des explications”
Léa Salamé fait alors mention de son frère imam en Belgique, demandant si sa conversion a été bien reçue par son entourage. Tout en attestant des bonnes relations qu’il a avec son frère, le footballeur avoue avoir été critiqué par certains autres musulmans : “En portant le prénom Djibril qui est l’archange Gabriel chez les musulmans, ce n’est pas bien vu de temps en temps… J’ai expliqué aux gens qui méritaient des explications, ils ont compris (…), ils ont accepté. Après, ce que pensent les gens… Ma religion, ça me regarde, je ne fais de mal à personne. Quand je vais en Côte d’Ivoire, je respecte, je me couvre, je couvre mes tatouages et cela se passe très bien”, a encore confié l’ancien footballeur.