Des traces d’explosifs ont été retrouvées sur les débris. Vladimir Poutine offre une récompense de près de 50 millions d’euros à quiconque permettra d’arrêter les responsables.C’est maintenant officiel : les services secrets russes ont confirmé aujourd’hui mardi 17 novembre que le crash de l’Airbus de la compagnie Metrojet écrasé le 31 octobre dernier en Égypte était bien “un attentat”. Après une violente explosion, l’avion s’est écrasé dans le Sinaï égyptien, faisant 224 morts.
Le président Poutine a annoncé une “intensification” des frappes aériennes en Syrie en représailles : “L’action militaire de notre aviation en Syrie doit être non seulement poursuivie, mais aussi intensifiée pour que les criminels se rendent compte que le châtiment est inévitable”, a-t-il déclaré.
“Nous ne sécherons pas nos larmes. Cela nous marquera à jamais. Mais cela ne nous empêchera pas de trouver et punir les criminels”, a déclaré Vladimir Poutine. “Nous devons le faire sans tarder, trouver leur identité. (…) Nous les trouverons en n’importe quel point de la planète et nous les punirons”, a-t-il ajouté dans la nuit de lundi à mardi en compagnie de hauts responsables militaires et des services secrets ainsi que le chef de la diplomatie Sergueï Lavrov.
La Russie, véritable ennemi de Daesh
“Pendant le vol, un engin explosif artisanal d’une puissance équivalente à 1 kg de TNT s’est déclenché”, précise le président russe dans un communiqué. Quelques heures après le drame, l’État islamique avait revendiqué l’attentat expliquant agir en représailles à l’intervention russe en Syrie.
“Les soldats du Califat ont réussi à faire tomber un avion russe dans la province du Sinaï transportant plus de 220 croisés qui ont tous été tués”, avaient alors affirmé les extrémistes. Ces conclusions apportées par les services de renseignement russes éclairent donc un peu plus sur le niveau d’engagement des forces armées russes en Syrie et du haut niveau de menace qu’elles représentent réellement pour l’État islamique.