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Pape François : “L’identité chrétienne n’est pas à vendre !”

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Isabelle Cousturié ✝ - publié le 16/11/15
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Ce mardi, à Sainte-Marthe, nouvelle mise en garde du Souverain Pontife contre les dangers de la pensée unique qui conduit à l’apostasie et à la persécution.“Notre identité n’est pas à vendre, ne la mettons pas aux enchères sous prétexte de vouloir être comme tout le monde (…) la pensée unique est fruit de la mondanité et conduit à l’apostasie.” L’avertissement du pape François claque fort ce lundi 16 novembre au matin, à la chapelle Sainte-Marthe. Le saint-Père pense à ce monde où “il est interdit d’être différent, où il faut que tout le monde soit pareil”, où “l’on change le nom des fêtes religieuses – le Noël du Seigneur par exemple – pour effacer notre identité”, déplora-t-il en particulier à l’homélie.

La pensée unique, source de “destruction”

Pour expliquer les effets trompeurs de la pensée unique, le Pape est parti de la première lecture du jour – un extrait du Premier livre des Martyrs d’Israël – parlant de l’avènement d’Antiochos Épiphane, de la descendance des successeurs d’Alexandre le Grand, décrit comme “un homme de péché”, qui s’est laissé séduire par des hommes infidèles à la Loi, et a fini peu à peu par imposer des us et coutumes païens en Israël, au “peule élu, l’Église de l’époque”. Tous les habitants de son Royaume ne devaient former qu’un seul peuple – voilà la pensée unique, la mondanité – puis peu à peu ce qui semblait “si raisonnable – nous sommes comme tout le monde, nous sommes normaux” – se transforma en destruction : si quelqu’un était découvert avec un livre de la Loi chez lui ou se conformait à ses règles, on jetait au feu son Livre après l’avoir lacéré et ce quelqu’un était mis à mort “le coupable”. Commença alors une vraie “persécution” contre ceux qui eurent le courage de résister…

La mondanité, trompeuse et contagieuse

La mondanité c’est se comporter comme se comporte le monde. C’est “mettre aux enchères notre identité” a insisté le Pape, pour “être tous pareils”, comme ces israélites qui “renièrent leur foi et s’éloignèrent de la Sainte Alliance”. On arrive à l’apostasie puis à la persécution. La mondanité est une “racine vénéneuse” qui éloigne du Seigneur : “Elle entre lentement, grandit, se justifie et contamine”, a expliqué le Pape. Et si “tant de maux viennent de là”, a-t-il ajouté, c’est justement parce qu’elle est “trompeuse” et “contagieuse”. La mondanité porte à la pensée unique – “tout le monde fait ça pourquoi pas nous ?” – elle porte à cet humanisme qui prend la place de Jésus, et “détruit l’identité chrétienne”.

Comme il le fait d’habitude, le Pape a laissé les fidèles à leur réflexion personnelle, en les invitant à se poser la question : “Quelle est mon identité ? Chrétienne ou mondaine ? Est-ce que je me dis chrétien parce que j’ai été baptisé enfant ou parce que je suis né dans un pays chrétien, là où tout le monde est chrétien ?”. Il terminera par une prière spéciale pour l’Église, demandant au Seigneur de la protéger de “toute forme de mondanité”, et à l’Église ainsi qu’aux fidèles catholiques de ne pas perdre leur identité, celle voulue par Jésus Christ, reçue dans le baptême, de ne pas la rejeter sous prétexte d’être comme tout le monde.

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