Le Pape a célébré la Solennité de la Toussaint en invitant les fidèles à suivre l’exemple de nombreux saints de la vie quotidienne.
Alors qu’il s’adressait à la foule réunie sur la place Saint-Pierre pour l’Angélus, le Pape a affirmé que les saints sont des personnes qui appartiennent entièrement à Dieu, qui portent le sceau de Dieu dans leur vie et en eux.
En soulignant que nous sommes tous des enfants de Dieu et que nous avons reçu le sceau de notre Père Éternel avec le sacrement du baptême, le pape François a déclaré que les saints sont ceux qui ont vécu dans la grâce du baptême, en gardant ce sceau intact, en agissant comme les enfants de Dieu et en s’efforçant d’imiter Jésus.
“Les Saints, a-t-il poursuivi, sont des exemples à suivre.” En observant que les saints ne sont pas uniquement ceux qui ont été canonisés mais qu’il peut s’agir d’un voisin, un membre de la famille ou de quelqu’un que l’on a rencontré dans notre quotidien, le Pape a déclaré que nous devons être reconnaissants envers eux et envers Dieu pour nous les avoir offerts en exemple pour vivre et mourir dans la fidélité de Dieu et l’Évangile.
“Combien de braves personnes avons-nous rencontrées dans notre vie ; combien de fois nous sommes-nous exclamés : ‘c’est un saint !’… Ce sont les saints qui ont vécu à coté de chez nous, pas ceux qui sont canonisés mais ceux qui ont vécu parmi nous.”
Imiter leurs gestes d’amour et de miséricorde, a affirmé le Pape, est un peu comme perpétrer leur présence dans ce monde. Des actes de tendresse, d’aide généreuse, de proximité peuvent sembler insignifiants, mais aux yeux de Dieu ils sont éternels, “car l’amour et la miséricorde sont plus forts que la mort”.
Après la prière de l’Angélus, François a rappelé aux fidèles que l’après-midi même il se rendait au cimetière de Verano à Rome pour célébrer la sainte messe en la mémoire des défunts.
Le Pape a déclaré qu’en se rendant dans le principal cimetière de la ville, il entendait se joindre spirituellement à tous ceux dans le monde qui ce jour-là se rendraient sur la tombe de leurs êtres chers pour prier.
La Centrafrique, une nation “affligée et tourmentée”
Le pape François a aussi appelé les parties au conflit en Centrafrique à mettre un terme au cycle de violences qui déchire le pays. Il a fait part de ses “fortes inquiétudes” pour les “douloureux épisodes de ces derniers jours qui ont aggravé la situation en Centrafrique”.
Il a appelé les parties impliquées à prendre des mesures pour en finir avec la violence et a déclaré sa proximité spirituelle avec les missionnaires comboniens de la paroisse de Notre-Dame-de-Fatima à Bangui qui aident les nombreux déplacés.
Le pape François a également exprimé sa solidarité à l’Église catholique, aux autres confessions religieuses et à toute la République centrafricaine qui font tout leur possible pour dépasser les divisions et emprunter la voie de la paix.
Et alors qu’il réaffirmait que ses pensées allaient vers cette “nation affligée et tourmentée”, il a exhorté tout son peuple à être des témoins de miséricorde et à œuvrer pour la réconciliation.
Le pape François a conclu son appel en disant aux fidèles présents qu’il espérait se rendre en République centrafricaine à la fin du mois et qu’il souhaitait ouvrir la Porte Sainte de la cathédrale de Bangui durant son voyage apostolique.