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Aux États-Unis, les satanistes détournent la liberté religieuse pour détruire le christianisme

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Charlotte d'Ornellas - publié le 28/10/15
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Si la statue de Baphomet a disparu de la place du Capitole d’Oklahoma City, la victoire a un goût amer puisque la sculpture des Dix Commandements qui s’y trouvait déjà a disparu elle-aussi.

La om^onstitution américaine garantit la liberté religieuse de chaque citoyen américain. Afin de détruire la culture chrétienne qui prévaut historiquement aux États-Unis, certaines personnes se servent donc de revendications satanistes pour obliger les institutions à supprimer toute référence ou pratique religieuse.

Le 25 juillet dernier, le Temple satanique américain dévoilait une statue de Baphomet de 3 m de haut… L’association avait initialement prévu de l’installer devant le Capitole d’Oklahoma City en invoquant la “liberté religieuse” puisqu’une sculpture des Dix Commandements s’y trouvait déjà.

Un peu réticent face à cette demande, l’État a finalement interdit la mise en place de tout monument religieux : les Dix Commandements ont disparu, le “Temple satanique” a gagné.

En effet, les deux fondateurs du groupe reconnaissent qu’ils ne croient ni au surnaturel, ni au diable : leur seul but est la disparition du christianisme. “Le Temple satanique défend ses croyances pour conduire la politique américaine loin de l’idéologie dominante chrétienne”, peut-on lire dans l’un de leurs communiqués.

Une statue du diable exposée publiquement au nom de la “liberté religieuse”

Six mois plus tôt, au moment de Noël, une autre antenne de l’organisation satanique avait installé devant le Capitole du Michigan une “scène de la Nativité du Serpent”.

Statue - crèche

Même argumentaire : puisqu’on trouve des crèches dans certains lieux publics, la liberté religieuse teintée de relativisme impose l’acceptation d’une statue satanique.

L’ “œuvre” en question représentait un serpent enroulé autour d’une Croix sur laquelle était inscrit : “Le plus beau cadeau est la connaissance”. Le but était d’empêcher que Noël soit la fête de référence, et le Temple satanique a triomphé : la statue avait été acceptée par le Capitole. La crèche installée par le gouverneur local n’était plus qu’une alternative.

En octobre, l’antenne du Temple satanique du Missouri déposait une plainte contre le gouverneur, le procureur général et l’État, pour “violation de sa liberté religieuse”.

En cause ? Le délai de réflexion obligatoire qui précède un avortement. Ce dernier étant considéré comme un “devoir religieux essentiel” pour les satanistes, nul besoin de réfléchir…

Le gouverneur du Missouri et le procureur général ont classé la plainte sans suite : d’abord, personne n’est obligé d’avorter par conviction religieuse, ensuite, aucune conviction religieuse n’oblige à avorter en moins de 72 heures.

Le but avoué par les plaignants était de renforcer le “droit à l’avortement” aux États-Unis, malgré la résistance farouche des mouvements pro-vie, souvent menés par des chrétiens. Reste à savoir ce que deviendra la plainte déposée simultanément au niveau fédéral…

Un “athée” demande aux hommes politiques de choisir le silence ou l’invocation satanique

Encore plus récemment, un bloggeur américain revendiqué athée, Chaz Steven, a également usé de l’argument satanique pour détruire le christianisme, tout en reconnaissant ne pas croire au Diable non plus.

Le but de ce bloggeur est simple : supprimer les prières qui précèdent traditionnellement les sessions des gouvernements locaux aux États-Unis. Pour y parvenir, Chaz Steven a créé le projet “Satan ou le silence” : il se rend dans les comtés américains pour réclamer que la prière soit remplacée par un moment de silence… à moins qu’on ne l’autorise à prier Satan.

L’année dernière, la Cour suprême des États-Unis avait en effet réclamé que toutes les religions soient représentées pendant ces temps de prières : difficile, juridiquement, de refuser l’invocation sataniste.

Chaz Steven est parvenu à ses fins dans plusieurs contés qui ont préféré le moment de silence à l’invocation de Satan. Seul le conté de Lake, en Floride du sud, a refusé le chantage : “S’il déteste Dieu, cela le regarde. Mais nous ne favoriserons pas le culte à Satan”, a répondu le président de commission du conté. Deux avocats ont été engagés par Chaz Steven pour porter l’affaire devant les tribunaux.

“Parfois en politique, ce qui fonctionne, c’est le geste”, a expliqué ce blogueur qui a reconnu ne pas savoir à quoi ressemblait une prière satanique. Son seul objectif est de supprimer les prières et traditions chrétiennes, et il y parvient. Qu’il y croit ou non, c’est également l’ambition du Diable.

Et ne dit-on pas que la plus grande victoire du Malin est de faire croire qu’il n’existe pas ?

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