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Le Pape François est parti. Et maintenant, que faire ?

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Tom Hoopes - publié le 29/09/15
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… Déjà ? Mais au fait, que s’est-il vraiment passé ? Voilà, c’est fait, le Pape François a quitté le sol américain. Alors que nous reprenons peu à peu nos esprits après ces moments de liesse générale qui n’auront laissé personne indifférent, des hommes politiques émus, aux religieuses ébahies jusqu’aux foules pleines d’allégresse, quels enseignements pouvons-nous tirer de cette visite ?

Il faut bien le dire, chaque visite papale est un moment d’une émotion inouïe, d’une formidable puissance. Oui, le Pape était ici. Le successeur de Saint Pierre, nommé « le roc » par le Christ. Celui qui a reçu du Christ la mission de fonder l’Église était ici.

Dès lors, on voit bien que l’on s’inscrit dans un phénomène qui va bien au-delà de la simple célébrité. Prenons Acte 5 :15, où il est relaté que l’on «  apportait les malades dans les rues et qu’on les plaçait sur des lits et des couchettes, afin que, lorsque Pierre passerait, son ombre au moins couvrît quelques uns d’entre eux. » L’ombre de Pierre était-elle pourvue d’un pouvoir magique ? Certainement pas. C’était Jésus-Christ qu’ils cherchaient. Mais ils savaient où le trouver. En son pasteur sur terre.

Le Pape François, à l’instar de ses prédécesseurs St. Jean-Paul II et Benoît XVI, n’a pas systématiquement fait mention de Jésus dans toutes ses interventions aux États-Unis. Mais au final, en tant que Pape, ne proclame-t-il pas le Christ par sa propre présence ? Sa présence est grande car elle émane de Jésus.

Tout le monde l’a ressenti. Voici un témoignage de Ruth Smart donné à Associated Press sur sa visite de Central Park. À l’écouter, on croirait plutôt s’entretenir avec St. Luc sur l’ombre du Pape dans les rues de Jérusalem. « À son passage, on a ressenti une paix, une douce fraîcheur, comme s’il enveloppait la foule d’un immense manteau de paix. Même si les cris surgissaient de toutes parts, ce fut un moment de pure joie ». La grandeur de la présence papale a été décrite de la sorte dans de nombreux témoignages en reprenant toujours les termes de paix, joie … et encouragement.

Sa visite improvisée a encouragé les Petites sœurs des pauvres dans leur procès contre le mandat HHS du gouvernement Obama en vertu duquel les employeurs doivent rembourser les frais de contraception, d’avortement et de stérilisation de leurs salariés. « Cela nous a donné beaucoup d’énergie et de force » a déclaré Sœur Constance Veit à NBC News. « C’était comme un vaccin spirituel ». Même son de cloche chez les évêques qui ont résumé sa visite comme « encourageante ».

Mais il en a fait de même avec les non-catholiques, en reprenant ce qu’ils connaissent déjà et leur est familier, pour les rapprocher, ne serait-ce que de quelques pas, de la foi chrétienne. Et le résultat fut au rendez-vous.

Avant son arrivée, le New York Times traitait la venue du Pape comme une sorte de phénomène météorologique extrême qui allait tout perturber sur son passage. Mais les articles publiés dans le sillon de sa visite ne faisaient référence qu’à des moments de pure joie.

Lors d’une rencontre avec des élèves d’une école de Harlem, il a conclu en disant : « J’ai une dernière petite, mais importante, demande à vous soumettre. S’il vous plaît, priez pour moi, pour que je puisse partager avec autant de monde possible la joie de Jésus. » Leurs prières ont été entendues.

Alors oui, il a quitté les lieux. Mais il nous a laissé une mission : allez vers Jésus.

 

Tom Hoopes est écrivain en résidence au Benedictine College d’Atchison dans le Kansas.

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