Un documentaire intitulé “La plus petite armée du monde”, sur la vie quotidienne de la Garde suisse, a été projeté hors concours.Le documentaire La plus petite armée du monde, produit par le Vatican, retrace la vie quotidienne de la Garde suisse pontificale. Présenté hors concours au Festival international du film de Venise, il ouvre une porte sur l’univers “mystérieux” des Gardes suisses, une petite centaine de soldats chargés, depuis plus de 500 ans, de veiller à la sécurité du Pape et du Vatican. Le réalisateur du film, Gianfranco Pannone, a été applaudi par les invités en salle, et par les journalistes ensuite en conférence de presse.
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La 72e édition du Festival de Venise (Mostra Internazionale del Cinema), l’un des festivals les plus prestigieux du monde du cinéma, s’est tenu du 2 au 12 septembre. Le pape François apparaît dans certaines scènes, mais n’a pas encore vu personnellement le documentaire qui sera présenté et diffusé à Rome très prochainement, en présence de l’équipe du film.
Léo et René, deux jeunes projetés dans le passé
Le film raconte l’histoire de Léo et René, deux jeunes catholiques, l’un garde-forestier, l’autre étudiant en théologie. Le premier est impatient de commencer son entraînement, alors que le second se pose beaucoup de questions sur sa vie et sur sa foi. De nos jours, que signifie porter un habit du XVIe siècle ? Être membre d’un corps militaire aussi coloré qu’anachronique, face à la figure “révolutionnaire” qu’est ce Pape venu de loin ? Le jeune soldat essaie de trouver des réponses tant pour lui et pour ses camarades d’armes.
Un air de changement et d’ouverture voulu par François
La vie de ces soldats, reprise par les caméras, renvoie donc l’image de jeunes qui n’ont rien de militaires. “On respire chez eux l’air de changement et d’ouverture” amené par le pape François depuis son élection, en 2013. Gianfranco Pannone sait que le Souverain Pontife n’est pas très friand des salles de cinéma et préfère rester au milieu des gens, mais il espère qu’il fera une entorse à ses obligations et verra bientôt le film. Le réalisateur se souvient de la chaleur de son sourire, de son regard, de ce petit signe de main, en passant devant la troupe de cinéastes. “Dans ce sourire, dans ce petit signe de main, j’ai vu tout le changement qui a inspiré ce documentaire”, et qui a donné envie à Mgr Dario Eduardo Vigano, le directeur du CTV, de s’investir dans ce projet.