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États-Unis : Une femme porte plainte après avoir accouché d’un enfant métis

FILE - In this Oct. 1, 2014 file photo, Jennifer Cramblett is interviewed at her attorney's home in Waite Hill, Ohio. Cramblett has sued a Chicago-area sperm bank after she became pregnant with sperm donated by a black man instead of a white man as she'd intended. (AP Photo/Mark Duncan, File)

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Mathilde Rambaud - publié le 09/09/15
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Jennifer, 37 ans, voulait mettre au monde un enfant “blond aux yeux bleus”. Mais une malheureuse erreur d’étiquetage a brisé son rêve.Dérive du “droit à l’enfant” ? Racisme latent ? Eugénisme ? Réduction de l’être humain au rang de vulgaire marchandise ? Instinct plus consumériste que maternel chez la nouvelle mère ? L’affaire qui secoue l’Amérique est un savant mélange de tout cela à la fois.

Un enfant “blanc et blond” je vous prie

Une femme de 37 ans, vivant en couple dans l’Ohio (États-Unis), a eu la “désagréable” surprise de mettre au monde un enfant métis alors qu’elle avait bien spécifié à la clinique ayant supervisé l’insémination son désir d’un enfant “blanc et blond”.

Malgré tout l’amour qu’elles portent à leur fille de 3 ans prénommée Payton, la déception de la génitrice et de sa compagne de 30 ans fut telle qu’elles ont décidé de porter l’affaire en justice.

Avant l’insémination, Jennifer et Amanda, avaient pourtant bien réclamé la semence d’un donneur de race blanche, aux cheveux blonds et aux yeux bleus, portant le n°380 dans les registres de la banque de sperme. Mais une maladresse humaine dans l’écriture du “bon de commande” a conduit à l’insémination du contenu de la fiole n°330, celle d’un homme de type afro-américain.

La plainte est rejetée pour une erreur de procédure

Leur avocat s’est confié au Daily Mail qui rapporte la malheureuse histoire. Lorsqu’elle a découvert ce qui s’était passé, “Jennifer s’est mise à pleurer. Elle était bouleversée et en colère. Tous ses plans échafaudés avec Amanda pendant sa grossesse tombaient à l’eau. En un instant, la joie laissait place à la colère, la déception et la peur”.

La banque de sperme en question s’est fendue d’un mot d’excuses et a procédé au remboursement de tous les frais engagés. Piètre consolation pour la mère – qui se défend cependant de tout racisme. Sa plainte, soumise à un juge la semaine dernière, a été rejetée pour une erreur de procédure mais sera de nouveau examinée en décembre.

Gageons que Jennifer finira par poursuivre l’échographe qui n’a pas vu la couleur du bébé dans le ventre de sa mère…

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