Sur Liberté politique, le chroniqueur Remseeks rappelle que l’union de prière ne dispense pas d’une vraie action politique.Semaine compliquée où je jongle entre le travail, heureusement plus léger en cette quasi-pause estivale et mon suractivisme sur les réseaux sociaux pour faire en sorte que le 15 août, fête de l’Assomption, toutes les églises de France sonnent de leurs cloches et amplifient nos prières pour nos frères Chrétiens d’Orient. La durée de résonance d’une cloche est longue comparée à certains instruments de musique, mais elle n’est pas infinie. Il faut, déjà, se poser la question de l’après 15 août.
#ChutOnTue
Laisser le silence s’installer, voir notre bonne conscience s’assoupir après la prière (sincère) et l’obole (généreuse) que nous aurons consacré à nos frères et sœurs d’Orient, tout ça avec le sentiment du devoir accompli est une option. Je ne pense pas que ce soit la bonne.
En état de légitime défiance
Ce que je perçois de la situation géopolitique locale est triste et très alarmant : trop de signaux montrent que la Turquie préfère, comme à son habitude, "gérer" son problème kurde par la violence, fût-ce au-delà de ses frontières, tout en présentant à l’hypocrite communauté occidentale le visage d’un allié fiable contre l’islamisme radical. Je ne sais pas s’il a été mis fin aux complicités plus ou moins objectives constatées par le passé (trafic d’arme, perméabilité des frontières pour les combattants étrangers souhaitant rejoindre ce "djihad", blanchiment de l’or noir extrait des zones sous contrôle islamiste). J’aimerais en avoir la certitude, parce que, en bonne logique, cela aurait dû être un préalable. Lire la suite sur Liberté politique