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En quoi croit Christine : “Il faut toute une vie pour se rapprocher du Seigneur”

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Marie-Ève Bourgois - publié le 17/08/15
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Mère de famille employée par le diocèse d’Amiens, cette croyante s’est rapprochée de Dieu suite au décès de son père en 1996.
C’est elle qui m’a contactée par email, sans doute peu convaincue que mes chemins de traverse allaient me mener jusqu’à son petit village picard. Mais la vie est faite de lendemains incertains. Quelques jours plus tard, me voici donc à Bouchavesnes-Bergen, accueillie comme une invitée de marque par cette jolie blonde aux yeux verts et son petit dernier âgé de 6 ans et demi.

La mort de son père signe un renouveau de sa foi

Au premier abord, Christine est une femme souriante, avenante, charmante. Au deuxième et au troisième aussi. Transportée par sa foi, elle se laisse transformer par Celui qu’elle connaît depuis toujours, mais qu’elle n’a appris à aimer qu’en 1996, suite au décès de son père : "À ce moment-là, ma foi personnelle est née. Avant cela, je ne comprenais rien". C’est un cancer de l’estomac qui a emporté prématurément le premier homme de sa vie, juste avant le départ de Christine pour un stage aux États-Unis. Très affectée, c’est sur les terres de George Washington que l’étudiante va "vivre son deuil". L’éloignement de sa famille fait naître en elle une nouvelle soif de Dieu.

Accueillie par une dame âgée catholique pratiquante, elle choisit de se rendre aux offices pour tarir son chagrin : "Je ne faisais que pleurer, je ne comprenais rien, je me posais plein de questions." Si la messe en anglais lui offre peu de réconfort, c’est dans le livre Embraced by the light qu’elle va trouver le courage de surmonter cette épreuve. L’ouvrage qui évoque la mort imminente d’une Indienne catholique la touche en plein cœur et lui confirme son appartenance à cette communauté de croyants. Peu de temps après, elle rencontre un maître bouddhiste qui lui pose les mains sur la tête. Grâce à toute l’énergie reçue, ses idées noires s’échappent instantanément de son esprit : "J’étais redevenue joyeuse et enthousiaste !".

Grâce à cette expérience "très bénéfique", Christine renoue définitivement avec la pratique religieuse. En 1997, de retour en France, elle participe même aux JMJ (Journées mondiales de la jeunesse) à Paris. Un grand moment de joie. Aujourd’hui, elle prend le chemin de l’église de Péronne, dans la Somme, presque tous les dimanches. "Et si je n’y vais pas, je sens qu’il me manque le carburant pour la semaine suivante." Elle vit cette journée dominicale comme un temps de pause spirituelle nécessaire pour affronter les péripéties de la vie et se rapprocher de Dieu.

L’appel de son évêque bouleverse sa vie professionnelle

Mais cette fervente croyante s’en éloigne peu, même la semaine. Depuis le 1er septembre 2010, elle travaille à mi-temps pour le diocèse d’Amiens. C’est avec surprise et émotion qu’elle cette a reçu un an plus tôt une demande de l’évêque pour devenir animatrice pastorale. "Ce n’est pas comme répondre à une petite annonce. Cette lettre, c’est un peu ce qu’a fait Jésus avec les apôtres. En la lisant, mon cœur battait très fort." Consciente que cet appel vient du Seigneur, elle renonce à une carrière professionnelle dans le textile pour prendre en charge la catéchèse des adultes à l’intérieur et à l’extérieur de l’Église. Trop gentille pour le monde de l’entreprise où elle était parfois bousculée, Christine se sent aujourd’hui comme un poisson dans l’eau. Lire la suite sur 1 France 100 Visages

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