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Gare au moustique tigre et au virus zika !

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Philippe Oswald - publié le 12/08/15
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Vous n’aimez pas la dengue et le chikungunya ? Vous allez détester le zika, virus transmis par le moustique tigre qui s’est invité en France.
La mondialisation n’a pas que des avantages, on s’en aperçoit tous les jours. Associée au réchauffement climatique, elle nous vaut l’arrivée de quelques hôtes indésirables, tels le frelon asiatique ou le moustique tigre. Celui-ci est d’autant plus désagréable qu’il est porteur du virus zika contre lequel il n’existe pour l’heure aucun traitement…

Proche des virus de la dengue et du chikungunya, et transmis comme eux par des moustiques, en l’occurrence par le moustique tigre, le virus zika "provoque fièvre, douleurs musculaires et éruptions cutanées, voire des complications neurologiques" rapporte Le Monde. Un rapport du Haut Conseil de la santé publique (HCSP) du10 août met en garde contre le "risque réel" qu’il présente dans les départements métropolitains où s’est déjà implanté le moustique tigre. Soit une vingtaine, pour la plupart situés dans le sud-est et le sud-ouest de la France, à l’exception, jusqu’à présent, du Rhône, de l’Isère et de la Saône-et-Loire.

Parfois des complications graves

Quels sont les symptômes de l’infection ? Selon Dorothée Missé, chercheuse à l’Institut de recherche pour le développement (IRD) à Montpellier, interrogée par RFI, "les manifestations cliniques sont semblables à celles de la dengue et du chikungunya, à savoir fortes fièvres, éruptions cutanées, douleurs articulaires, symptômes digestifs, mais aussi il y a des complications neurologiques graves dont le syndrome de Guillain-Barré qui se traduit par une paralysie des membres et de la face. Il y a eu (…) 42 cas de syndrome de Guillain-Barré en Polynésie française en 2013-2014".
 
Concrètement, que faire ? "Aucun traitement ni aucun vaccin n’existe à ce jour contre cette infection mal connue et qui peut également passer inaperçue", explique Le Figaro. "Pour réduire le risque, le HCSP recommande de prendre des mesures de lutte antivectorielle, du type de celles prises pour lutter contre le chikungunya aux Antilles. Parmi celles-ci figure l’isolement des cas suspects ou confirmés pendant la période fébrile sous moustiquaire ou dans un local avec fenêtres fermées, pour éviter la contamination de nouveaux moustiques." Et, bien entendu, mieux valant prévenir que guérir, éviter de se faire piquer en utilisant les protections habituelles contre les moustiques.
 
 

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