Une étude américaine à prendre avec du recul : se marier avant 25 ans ou après 30 ans réduirait fortement ses chances de garder sa bague au doigt. Vraiment ?
Avant de se marier, il est nécessaire de bien réflechir… mais pas trop ! Selon une étude, évidemment américaine serait-on tenté de dire,, se marier après 30 ans diminuerait en effet considérablement les probabilités de rester unis pour la vie. L’auteur de cette étude, le sociologue Nicholas Wolfinger, professeur à l’université d’Utah (Salt Lake City, États-Unis), a analysé en détail les données recueillies par l’institut de sondage américain National Survey of Family Growth (NSFG).
Entre 25 et 32 ans
Selon ses conclusions, un individu qui se marie après 32 ans voit ses "chances" de divorcer augmenter de 5% tous les ans. Dans les années 1990, celles de rester mariés diminuaient tous les ans dès 20 ans ; aujourd’hui il semble qu’il ne faille pas se précipiter pour autant : en effet, selon le sociologue, quelqu’un qui se marie aujourd’hui à 20 ans a 50% de risque en plus de divorcer qu’une personne qui se marie à 25 ans. Autrement dit, les mariages les plus prometteurs sont ceux célébrés quand les époux ont entre 25 et 32 ans. Tout le paradoxe de cette étude étant de ne mettre l’accent que sur la variable de l’âge, qui est loin d’être la seule influence jouant sur le bonheur ou le malheur d’un couple !
Des individus plus prédisposés que d’autres ?
Pour expliquer ce résultat, le chercheur propose tout de même une hypothèse sans émettre de conclusion définitive. Pour lui, une personne qui attend trop n’est peut-être pas prédisposée à vivre un mariage heureux. Par conséquent, il se peut que "ceux qui se marient plus tard soient confrontés à un panel de partenaires potentiels dont ont été retirés les individus les plus prédisposés au mariage". Mais le sociologue reconnaît qu’il n’y a pas de "véritable explication". "Ce dont je suis sûr, ajoute-t-il, c’est que le changement est là".
En plus de l’âge, d’autres facteurs peuvent également avoir une influence sur la longévité d’un mariage. La pratique religieuse, par exemple : selon une autre étude réalisée en 2014 par un chercheur de Pennsylvanie, lorsque qu’un couple marié se rend régulièrement à l’église, les probabilités qu’il divorce dégringolent de 46% ! Et plutôt que de se reposer sur une seule étude statistique quasi virtuelle, le mieux est sans doute d’écouter ce qu’en dit un véritable couple, tel celui qui confiait récemment dans les colonnes d’Aleteia les cinq choses qu’il aurait aimé savoir avant de se marier.