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Manou Bolomik : la nouvelle figure du rap louange

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Arthur Herlin - publié le 13/07/15
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Quelques semaines avant la sortie de son cinquième album, découvrez cet artiste hors du commun qui redonne, par sa foi profonde et son style électro, un nouveau souffle à la musique rap.
Manou Bolomik, à la fois pasteur et rappeur, a réussi son pari : réunir rap et électro pour annoncer le message du Christ. Son cinquième et prochain album, intitulé Electro Praise Rap sortira le 1er septembre. Pour nous faire découvrir son univers, le chanteur a accepté de répondre à nos questions.

Aleteia : D’où vous vient votre foi ?
Manou Bolomik : Ma conversion s’est faite à l’adolescence, j’ai grandi dans les bidonvilles de Yaoundé (capitale du Cameroun, ndlr), dans la misère, j’ai eu une enfance assez violente… Lorsque j’étais au lycée, le jour de la rentrée des classes, j’ai voulu faire le mur. Un surveillant a essayé de m’en empêcher, j’ai réagi violemment et j’ai été exclu. Je suis rentré chez moi, livré à moi-même, mais un ami m’a poussé à prier. Pour la toute première fois, je me suis ressourcé dans la prière. J’ai demandé à Jésus de me pardonner et j’ai alors ressenti une paix incroyable. Alors, j’ai prié encore pour le lycée, pour pouvoir y retourner, et, miracle, j’ai finalement été réintégré. Grâce à cela, j’ai continué mes études. J’ai pu me rendre en France pour réaliser un master de Gestion. J’ai alors commencé à écrire mes premiers albums et à organiser mes premiers concerts… D’abord dans la rue puis, de fil en aiguille, je me suis produit dans des églises, des collèges et lycées, et même dans des prisons.

Qu’avez-vous de plus qu’un simple rappeur ?
M. B. : Mon rap est "pratique". On définit les problèmes, certes, mais on apporte aussi la solution. Certains définissent la foi comme une des solutions, pour moi c’est très simple, c’est la seule. J’ai des centaines de personnes qui m’ont écrit, qui ont été bouleversées par mes chansons. Des centaines de personnes qui ont été transformées non pas par moi mais par Dieu, au travers de ma musique. Ce qui m’impressionne, ce n’est pas de comptabiliser un million de vues sur YouTube mais plutôt d’observer un changement chez les personnes autour de moi. Au cours de mon expérience, j’ai même vu des prisonniers changer totalement… J’ai vu de nombreuses personnes retrouver la foi, se faire baptiser puis se marier. Mon but n’est pas de convaincre tous les Français, mais de toucher spécialement ceux qui en ont besoin.

J’ai vécu des choses formidables : un jour, alors que j’étais en concert à Cannes dans une église, j’ai ressenti le besoin de prier pour un jeune homme sans pour autant savoir pourquoi. J’étais convaincu qu’il le fallait, un peu comme si le Seigneur en personne me l’avait suggéré. Pourtant, le jeune homme en question n’a pas su me dire ce qui pouvait nécessiter mes prières. Quelques semaines plus tard, il m’appelle pour m’annoncer qu’il venait de réchapper à un accident de voiture en montagne. "On aurait dû mourir, la voiture a dérapé sur du verglas. On se dirigeait tout droit dans le ravin, mais la voiture est finalement revenue dans le droit chemin sans que je ne puisse expliquer pourquoi", m’a-t-il alors confié. Je n’en suis pas revenu.

Comment s’est défini votre style musical ?
M. B. : Je me suis vraiment engagé contre la théorie du genre et me suis joint à la Manif pour tous dans ma région : c’est comme cela que j’ai rencontré beaucoup de familles catholiques ainsi que leurs enfants, tous emplis des valeurs chrétiennes. J’ai alors écouté la musique en vogue dans le milieu. J’ai ainsi remarqué qu’ils écoutaient de la musique électro de qualité, comme Hopen ou mes amis Glorious ! J’ai alors choisi de m’en inspirer et de réorienter mon style pour mieux toucher les jeunes. Aujourd’hui, la musique chrétienne a un professionnalisme incroyable, j’ai bon espoir que notre message soit de plus en plus audible, pour que lorsqu’un jeune, catho ou non, écoute cette musique, il se dise : "Cela je peux le faire écouter à mes copains". Désormais, mon plus grand rêve serait de jouer avec un orchestre philharmonique et une chorale lyrique !

Voulez-vous faire passer un message aux lecteurs d’Aleteia ?
M. B. : Gardez la foi dans ce monde turbulent ! Malgré tout, l’œuvre de Dieu se fait dans les cœurs, donc ne vous découragez surtout pas. Il y a de bonnes choses partout. Ma musique a pour ambition d’être une véritable alternative à l’actualité sordide à laquelle nous devons faire face. Je souhaite que le plus grand nombre d’entre nous se procure mon album, pas seulement pour eux-mêmes, mais pour le partager : c’est une bonne manière de diffuser le message du Christ !

Propos recueillis par Arthur Herlin

Pour commander en prévente le tout nouvel album de Manou Bolomik et le recevoir dès le 1er septembre, cliquez ici.

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