Le nombre d’IVG repart à la hausse en France : selon le dernier rapport de la DRESS (Direction de la Recherche, des Etudes, de l’Evaluation et des Statistiques) publié le 9 juillet, "en 2013, 229 000 interruptions volontaires de grossesse ont été réalisées en France" soit "près de 10 000 IVG de plus qu’en 2012"
. Les femmes de 20 à 24 ans restent les plus concernées, avec un taux de 28,8 avortements provoqués pour 1 000 jeunes femmes. Les auteurs soulignent également que "les femmes ont davantage recours a la contraception d’urgence : depuis 2005, plus d’1 million de pilules du lendemain et du surlendemain sont vendues chaque année". Au total, "les IVG médicamenteuses représentent 58% des IVG".
Un "recours" à la contraception
Pour quels motifs tant de femmes mettent-elles fin à leur grossesse ? "Le nombre des IVG, y compris chez les plus jeunes, ne s’explique pas principalement par un défaut de couverture contraceptive", expliquent les auteurs du rapport. "Le plus souvent, cette décision découle d’un échec de la contraception, d’un oubli de pilule ou d’un accident de préservatif." Ce qui confirme que l’avortement est bien utilisé comme un "recours" à la contraception. "Certaines femmes seront concernées plusieurs fois durant leur vie féconde", remarquent Annick Vilain et Marie-Claude Mouquet, co-auteurs du texte.
Des pilules abortives larguées par drone en Pologne
En Pologne, un des trois pays de l'Union européenne, avec l’Irlande et Malte, qui résiste encore à la légalisation de l’avortement (sauf cas d’exception comme le viol ou l’inceste), des associations féministes ont largué des pilules abortives au-dessus du pays grâce à un drone, rapporte le site Pourquoi docteur qui voit là "un coup magistral" : "L'appareil est passé au-dessus du fleuve Oder qui délimite la frontière entre l'Allemagne et la Pologne. Les colis ont été au final réceptionnés par des activistes polonaises, raconte le site d'information Quartz (en anglais)". Ceci toujours au nom d’un "droit des femmes" qui fait fi du droit à la vie de l’enfant.
Clause de conscience reconnue en Espagne
Mais nombre de médecins et de membres du personnel de santé savent à quoi s’en tenir et tentent de préserver à tout prix leur clause de conscience. Bonne nouvelle sur ce front en Espagne où la Cour Constitutionnelle a rendu une décision protégeant la conscience des pharmaciens qui refusent de délivrer la pilule du lendemain, rapporte Gènéthique : "Les juges ont débattu le cas d’un pharmacien de Séville qui avait été condamné en 2008 à 3 000€ d’amende par le gouvernement de l’Andalousie, car il avait refusé de délivrer pilules du lendemain et préservatifs dans son officine. La Cour a donc renversé la décision en appel, et reconnu que les pharmaciens ne sont pas légalement tenus de vendre un produit qui va à l’encontre de leurs convictions."
Le Puy du Fou récompense la Fondation Jérôme Lejeune
Retour en France pour saluer cette belle et courageuse action pour la promotion et la défense de la vie de la part du parc vendéen du Puy du Fou qui a remis un don de 50 000 euros à la Fondation Jérôme Lejeune lors de sa Grande soirée humanitaire, le 3 juillet.
Reconnue d’utilité publique depuis 1996, la Fondation Jérôme Lejeune investit dans la recherche médicale sur les maladies génétiques de l’intelligence et l’aide aux familles tout en militant pour le respect inconditionnel de la vie, de la conception à la mort naturelle. "La fondation ne fait pas mieux que les autres, a expliqué son président, Jean-Marie Le Méné, au cours de cette cérémonie, mais elle fait ce que les autres ne font plus et qui est pourtant assez simple depuis des millénaires : accueillir des personnes qui ne devraient plus vivre, que la société a en quelque sorte condamnées. Or, curieusement, dans notre société, vous noterez qu’il y a de plus en plus de personnes qui n’ont plus le droit d’exister, pour des raisons chaque jour de plus en plus nombreuses. Il y a dorénavant des milliers de raisons d’être rayé du monde des vivants : un chromosome en plus ou en moins, une quelconque disgrâce de la nature, une vague inquiétude de pronostic, une ombre à l’échographie, une non-conformité, une anormalité, une absence d’agrément de la société qui décide pour vous, etc. C’est pourquoi notre consultation reçoit de plus en plus de patients qui sont des rescapés de l’eugénisme ambiant."