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Ce que pense le pape François des attaques du démon

<a href="http://www.shutterstock.com/pic.mhtml?id=170340788&src=id" target="_blank" />Pope Francis general audience - St Peter's square</a> © Giulio Napolitano / Shutterstock.com

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Marcelo López Cambronero - publié le 02/07/15
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“Le diable existe, il ne faut pas être naïf… Mais le Christ a déjà vaincu.” C’est ce que le pape François a toujours pensé depuis l’époque où il était le jeune père Jorge Mario Bergoglio.
Vous croyez en l’existence de Satan ? Alors sans doute apprécierez-vous ces paroles fermes du pape François : "On a fait croire que le diable est un mythe, une image, une idée, l’idée du mal. Mais le diable existe et nous devons lutter contre lui. C’est ce que dit saint Paul, ce n’est pas moi qui le dis ! La Parole de Dieu le dit. Et pourtant nous n’en sommes pas vraiment convaincus" (30 octobre 2014).

Tous tentés au cours de notre vie

C’est indéniable. Nous sommes et serons tous tentés au cours de notre vie ; nous rencontrons le mal et la tentation, la souffrance, la division, et il nous arrive souvent de trembler devant les épreuves. Alors qu’il n’était que jeune prêtre, puis archevêque de Buenos Aires, et maintenant en tant que Pape, François a parlé de l’influence des puissances du mal sur nous, si nous les laissons faire. Mais comment s’y prend le démon pour tenter de nous affaiblir et nous détruire ? Quelle est sa tactique ? 

Le diable attaque notre foi, notre espérance et notre unité

Le démon poursuit deux objectifs principaux : que nous perdions la foi et l’espérance, et que nous perdions l’unité. Pour que l’espérance et la foi diminuent, ou même disparaissent, rien de mieux que de remplacer Dieu dans notre cœur par d’autres idoles séculaires. Et cela de deux manières : 
–  La première est d’inciter à la vanité ; le diable nous invite à éviter le combat quotidien, en cherchant d’autres voies : "Au lieu de suivre un chemin sûr, il nous présente un raccourci, nous séduit, cherche à arracher notre espérance, celle qui ne déçoit pas " (2 juin 2007). 
– La deuxième est de nous offrir des alternatives que sont le consumérisme, l’ascension sociale ; autrement dit, de remplacer Dieu, en restant prisonniers de "fausses promesses de lumière du démon" (24 décembre 2003). 
Non content de  cela, l’ennemi cherche aussi la division, parce qu’il sait que le témoignage d’amour donné par l’unité entre les chrétiens rend évidente la présence du Christ aux baptisés comme aux non-baptisés. 

Rejeter immédiatement les tentations

L’Eucharistie nous conduit à former un seul corps, et Satan veut le détruire : "Le démon ne reste jamais tranquille ; c’est le père du mensonge, le père de la discorde, le père de la division, le père de la violence. Et ce père, nous ne l’aimons pas parce que ce père ne nous rend pas frères, mais nous divise" (1er octobre 2006). Et la tactique est toujours la même : elle commence par la tentation et, si nous ne la rejetons pas immédiatement, elle grandit, grandit en impliquant les autres ; et elle contamine les autres, et finalement, elle se justifie en recourant au mensonge, aux calomnies, aux idéologies et toutes les méthodes avec lesquelles nous parvenons à nous tromper. Le Pape donne un exemple : "Pensons aux bavardages : j’éprouve un peu d’envie, de jalousie à l’égard de telle personne, je ne le garde pas pour moi, mais finis par le partager, en disant du mal de cette personne. Nous sommes tous tentés, a repris le Pape, car la loi de la vie spirituelle, notre vie chrétienne, c’est une lutte" (11 avril 2014).
 
Il nous faut avoir conscience que notre fidélité à l’Évangile et à l’Église nous expose à des attaques plus grandes, car Satan méprise l’amour de Dieu et l’amour entre les personnes. Ne soyons ni naïfs ni lâches : soyons vigilants, marchons avec crainte et tremblements, mais aussi et surtout avec la conscience que le Christ a déjà vaincu et nous accompagne toujours. Sans doute trouverons-nous le découragement à certains moments, et cela tend à nous faire tomber. Mais il existe de nombreuses raisons,  bien plus puissantes, pour soutenir notre espérance !

Adapté du portugais par Élisabeth de Lavigne

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