Ancien SDF lui-même, Xavier Eliot coud pour les enfants sans-logis qui n’ont pas assez de vêtements pour se protéger du froid de l’hiver. “J’espère que cela encouragera des gens à m’aider”, déclare-t-il.
Dans la série des "bonnes actions" montrant que l’on n’est jamais trop jeune pour apprendre la solidarité fraternelle – comme ces petites Américaines Hailey Ford, 9 ans, qui offre des sandwichs et construit des cabanes pour les sans-logis, ou Alex McKelvey, 8 ans, qui a décidé de se lancer dans le bénévolat auprès des pauvres pour honorer sa grand-mère et tant d’autres encore –, l’histoire de Xavier Eliott, 10 ans, ancien sans-logis, est la preuve que même chez les enfants malmenés par la vie, être généreux et servir son prochain sont de l’ordre de la transmission.
Sorti de la rue, il investit son argent de poche pour les enfants SDF
Xavier Eliott est originaire de Phoenix dans l’Arizona (États-Unis). Il a vécu plusieurs mois sans domicile fixe, dans des abris de fortune, avec ses parents. Sorti de la rue, le jeune garçon a décidé d’utiliser son argent de poche pour fabriquer des vêtements et de les destiner aux enfants qui, comme lui auparavant, n’ont pas de toit. "Je pense que l’idée lui est venue après tout ce que nous avons enduré", explique sa mère Stéphanie Eliott au Huffington Post. Celle-ci travaille dans une association qui aide les familles de vétérans dans l’Arizona. Elle pense que son fils a pris exemple sur ce que font les volontaires en se l’appropriant. Xavier reçoit ses tissus grâce aux "tonnes de dons" reçues par l’intermédiaire de sa page Facebook. Il utilise la machine à coudre de sa mère, puis envoie ses créations dans des centres d’hébergement de la région, comme l’Armée du salut ou d’autres organismes d’accueil pour les familles sans-logis.
"Nous avons tous tellement d’habits, nous devrions les donner aux enfants sans-abris et non les garder pour nous. Beaucoup de gens ont froid en hiver et n’ont pas assez d’habits. J’espère que cela encouragera des gens à m’aider, et ainsi, je pourrai aider d’autres personnes", déclare-t-il à ceux qui l’interrogent sur ses motivations.