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Avec la Rose blanche, cet été, on parle laïcité !

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Camille Cochet - publié le 09/06/15
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Les propositions estivales fleurissent pour les jeunes chrétiens. Et tant mieux ! Il y en a pour tous les goûts et à toutes les dates...

Les propositions estivales fleurissent pour les jeunes chrétiens. Et tant mieux ! Il y en a pour tous les goûts et à toutes les dates…

La session d’été de la Rose Blanche réunit chaque été étudiants et jeunes professionnels autour d’un thème de société. Les lieux sont choisis avec soin, l’équipe de logistique se met en quatre pour répondre aux besoins terrestres tandis que la Communauté Saint-Martin fournit les nourritures spirituelles. En 2007, ce sont quelques jeunes étudiants en histoire et philosophie qui ont lancé ce projet, convaincus “qu’un esprit libre et une conscience éveillée, cela se forme”. Depuis, la session d’été tient le pari d’offrir une semaine d’été intelligent, ou de réflexion détendue – l’important est de tenir ensemble les deux termes de l’équation !

Sur le ton de l’humour, leur site dresse la liste des risques encourus par les participants. On apprend qu’ils risquent
•    De passer une semaine dans un château magnifique près de Carcassonne
•    D’écouter des conférences intéressantes qui vont les aider à défendre leurs convictions
•    De faire des balades dans une belle région
•    De prendre un coup de soleil en faisant la sieste dans un transat
•    De passer des soirées animées
•    De rencontrer de nouvelles têtes
•    Et bien d’autres choses encore !
Pourquoi avoir choisi pour nom de ces rassemblements la Rose Blanche ? Parce que cela rend bien dans les bouquets d’été ? Les raisons sont plus historiques que décoratives.

Héritage d’hier, défi d’aujourd’hui

Le nom renvoie à l’action courageuse d’un frère et d’une sœur dans l’Allemagne nazie. Hans et Sophie Scholl sont deux étudiants de la bourgeoisie bavaroise des années 1930. Ils sont forcés de prendre position face à la montée des idéologies totalitaires en Europe. C’est ce qu’ils font, en rejetant avec toute la force de leur intelligence l’horreur du nazisme. Enracinés dans le protestantisme de leur père, le frère et la sœur fondent avec des amis la Rose Blanche. Ils diffusent par neuf fois des tracts antihitlériens dans l’université de Munich. Leurs actions de résistance intellectuelle se terminent brusquement et tragiquement : Hans et Sophie sont arrêtés en février 1943 et guillotinés.

C’est en hommage à leur courage que le nom de “Rose Blanche” a été repris en 2007 par le groupe d’étudiants à l’origine des sessions. Le patronage d’Hans et Sophie Scholl est spirituel et incite à “penser le monde”, pour ne pas que d’autres le pensent pas à notre place. “Rien ne prédispose plus au conformisme que le manque de formation”, disait Gustave Thibon. C’est pour toujours mieux se former aux questions de notre temps que la Rose Blanche propose chaque été une semaine pour relire un thème à la lumière de la doctrine sociale de l’Église et des grands penseurs – chrétiens ou non – qui ont cherché la vérité.

Cet été, on parle laïcitéAprès “l’Église et les nations”, et “l’individu et la personne”, la 8 édition pose la question suivante : “La laïcité peut-elle sauver notre société ?”. Pour y répondre, un lieu : Carcassonne ; une semaine, la dernière d’août : du 24 au 29 août.

 

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