L’adoration et la procession eucharistiques, surtout à l’occasion de la solennité du Corps et du Sang du Christ, appelée aussi Fête-Dieu, manifestent la présence du Christ au milieu de son peuple et expriment notre merci du don de sa vie.
En Église
Il y a plusieurs manières de se mettre en présence du Seigneur et de L’adorer : la simple visite au Saint-Sacrement présent dans le tabernacle, l’adoration du Saint-Sacrement exposé dans l’ostensoir pour une durée brève ou prolongée, l’adoration perpétuelle qui mobilise toute la communauté, la procession du Très-Saint-Sacrement dans certaines paroisses le jour de la Fête-Dieu ou lors d'un pèlerinage.
Ces formes de dévotion eucharistique nous préparent à la célébration du mystère pascal, qu’est l’Eucharistie, et la prolonge. Elles renvoient à l’ensemble de la communion ecclésiale, puisque nous sommes les membres du Corps du Christ. Benoît XVI le rappelait dans l’exhortation post-synodale sur l’Eucharistie, Le sacrement de l’amour : "Le rapport personnel que chacun des fidèles instaure avec Jésus, présent dans l'Eucharistie, le renvoie toujours à l'ensemble de la communion ecclésiale, en nourrissant en lui la conscience de son appartenance au Corps du Christ. C'est pourquoi, outre le fait d'inviter chaque fidèle à trouver personnellement du temps à passer en prière devant le Sacrement de l'autel, il est de mon devoir de solliciter les paroisses elles-mêmes et les autres groupes ecclésiaux pour que soient promus des moments d'adoration communautaire. Évidemment, les formes déjà existantes de dévotion eucharistique conservent toute leur valeur. Je pense, par exemple, aux processions eucharistiques, surtout à la traditionnelle procession de la solennité du Corpus Domini, à la pieuse pratique des Quarante-Heures, aux congrès eucharistiques locaux, nationaux ou internationaux, et aux autres initiatives analogues. Opportunément rénovées et adaptées aux diverses circonstances, de telles formes de dévotion méritent d'être aujourd'hui encore cultivées" (n. 68).
Le ciel sur la terre
La présence eucharistique, c’est le ciel sur la terre, disait saint Jean Paul II. Tout se tait. On ne peut pas comprendre pleinement cette présence du Christ qui se cache à notre regard, mais nous pouvons adorer. On rend ainsi un culte à Dieu en dehors de la messe.