Après plusieurs dizaines d’heures de débat, et quelque 700 amendements étudiés, les députés ont terminé l’examen du projet de loi sur le dialogue social et l’emploi, porté par François Rebsamen, ministre du Travail.Sans surprise, la création de la prime d’activité a fait l’objet d’un consensus. Elle naît de la fusion de deux primes existantes : la prime pour l’emploi et le RSA-activité. Les jeunes actifs de plus de 18 ans qui touchent à peine 1,2 fois le Smic pourront aussi en bénéficier, alors que seuls les travailleurs payés au Smic âgés de plus de 25 ans perçoivent les primes actuelles. On parle d’un chèque mensuel de 100 à plus de 200 euros selon les cas. En 2012, le candidat Hollande disait vouloir "être jugé sur un seul objectif : est-ce que les jeunes vivront mieux en 2017 qu’en 2012 ?". Cette mesure s’inscrit dans cette perspective. En tout, 5,6 millions d’actifs sont concernés.
Ensuite, un compte personnel d’activité (CPA) va être créé. Il regroupera les différents comptes existants (pénibilité, formation…). Son objectif est d’aider les Français à conserver leurs droits (emploi, formation, assurance-chômage, éventuellement à terme mutuelle et prévoyance) lorsqu’ils changent d’entreprise ou traversent une période de chômage. Une sorte de "sécurité sociale professionnelle" pour reprendre l’expression de la CGT. Lire la suite sur Économie Matin