separateurCreated with Sketch.

Cinq choses que j’aurais préféré savoir avant de me marier

whatsappfacebooktwitter-xemailnative
La rédaction d'Aleteia - publié le 27/05/15
whatsappfacebooktwitter-xemailnative

Et vous ? Peut-être trouverez-vous des similitudes avec votre propre expérience…
Mon épouse et moi-même entendons tout le temps des propos sur notre mariage qui nous font sourire. Des remarques telles que : "Vous semblez si heureux", "On dirait de jeunes mariés", "Vous ne vous disputez jamais", etc. Nous sourions non pas parce que ces phrases nous rendent heureux… Nous sourions parce que très peu de personnes connaissent notre histoire. Et tout le monde en a une, même nous.
 
Il n’y a pas si longtemps, Consuela et moi étions sur le point de divorcer. Les choses n’allaient pas bien et notre couple était en crise. Je ne dis pas cela à la légère. Nous étions parvenus à un point de non-retour… ou du moins nous le pensions. Des prêtres et des conseillers conjugaux avaient essayé de nous aider à restaurer ce qui avait été et n’était plus. Personnellement, ce fut l’un des moments les plus douloureux que j’aie jamais vécus. Avec du recul, en revenant sur cette période de ma vie, si j’avais compris pleinement certaines choses quand je me suis marié, la crise que nous avons traversée aurait pu être évitée. Voici cinq clés : 

1. Il n’existe pas de plan B

Un mariage dure toute la vie et ne finit qu’avec la mort. Cela peut paraître peu réjouissant, mais c’est la vérité. Quand j’ai fait la promesse d’aimer mon épouse pour la vie, je me suis engagé à ce que notre mariage marche, quoi qu’il arrive. Mon état d’esprit d’alors était pourtant que je me laissais toutes les options ouvertes. Si être marié ne fonctionnait pas, ou qu’être avec Consuela ne durait pas, ou encore si elle ne me rendait pas heureux, je voulais être sûr d’avoir une porte de sortie… ou pire, une autre option. Mais dans le mariage, il n’existe pas de plan B, et garder la porte ouverte m’empêchait de m’engager et de me consacrer pleinement à mon épouse et à notre mariage. 

2. Dans le mariage, il ne s’agit pas de mon bonheur 

Beaucoup de couples commettent cette erreur, et on l’entend souvent. Je le croyais moi-même en l’an 2000, quand nous remontions ensemble la nef le jour de notre mariage. Je pensais : "Consuela est mon épouse, elle doit donc me rendre heureux. C’est le devoir de toutes les épouses. Et si elle ne me rend pas heureux, alors je devrai chercher quelqu’un ou quelque chose qui le fasse". La vérité est que, dans le mariage, il ne s’agit pas que de mon bonheur. Et mon épouse n’a pas toute la responsabilité de mon bonheur. Le bonheur est subjectif et relatif et, en tant qu’homme, ma définition du bonheur change tellement qu’il n’y a aucune manière de satisfaire toutes mes exigences. Le mariage, c’est l’amour et le respect mutuel et le fait d’honorer Dieu à travers notre bonheur. Il ne s’agit pas de "mon" bonheur. 

3. Communiquer est plus efficace que le silence 

Je suis une personne introvertie. Je suis également un homme. Parler de mes sentiments m’est donc aussi étranger et inconfortable que de piloter un avion. Mon défaut, c’est que quand quelque chose me tracasse ou m’ennuie, je suis silencieux… et je m’isole. Arrive un moment où je réprime tellement mes sentiments que je commence à chercher des façons morbides de canaliser ma colère, ma dépression, mes désirs sexuels, etc. Ce dont j’ai pris conscience, c’est que personne ne m’aime et ne prend soin de moi comme mon épouse. Je peux être sûr qu’elle va gérer mes angoisses et mes émotions avec délicatesse. Et si je suis fâché avec elle, elle est l’unique personne qui peut régler le problème… Alors, pourquoi ne pas parler avec elle ?

4. Rendre service à mon épouse me profite à moi aussi

Même si je dois rendre de petits services à mon épouse pour faire réussir mon mariage, je me rends compte d’un phénomène intéressant. Lorsque je fais quelque chose pour elle, cela me profite réellement. Ne vous méprenez pas, nous ne devons pas rendre un service dans le seul but d’être payé en retour. Mais il est bon que nous recevions quelque chose en retour quand nous aidons nos épouses. Je trouve que quand je lui rends un service (quand je l’aide à vider le lave-vaisselle, par exemple), cela remplit le "réservoir d’amour" jusqu’au point où elle veut me rendre la pareille.

5. Les désaccords ne sont pas le signe d’un dysfonctionnement

Dans toute relation – travail, famille, amitié etc. –, il pourra y avoir des différends, ce qui est normal. Pour une quelconque raison, nous mettons le mariage dans une catégorie distincte. Nous pensons que si nous nous disputons ou que nous discutons, c’est qu’il y a quelque chose qui ne tourne pas rond dans notre couple. Immédiatement, nous arrivons à la conclusion qu’il y a un dysfonctionnement et, ce faisant, nous commençons à penser à un plan B, nous cessons de communiquer et sautons à la conclusion que notre mariage va mal. Mais il n’y a rien de plus normal que les différends au sein du mariage ! C’est la manière dont nous choisissons de traverser les mauvais moments qui détermine si notre mariage va bien ou mal. Je me suis rendu compte que le fait de regarder les désaccords comme quelque chose de normal m’a aidé à demander pardon beaucoup plus vite, et à faire en sorte de les régler dès qu’ils se présentent.
 
Vous l’aurez deviné d’après ce que j’ai dit au début et d’après les commentaires qui nous sont régulièrement adressés : Consuela et moi vivons un super mariage… aujourd’hui. Mieux qu’avant. Mieux même qu’il ne l’était le jour où nous nous sommes mariés. Particulièrement maintenant que je sais ces cinq choses sur le mariage. Et vous ? Avez-vous trouvé des similitudes avec votre mariage ? Qu’ajouteriez-vous à cette liste ?
 
Traduit et adapté par Élisabeth de Lavigne de l’article de Tim Parson : 5 things I wish I knew before I got married

Vous avez aimé cet article et souhaitez en savoir plus ?

Recevez Aleteia chaque jour dans votre boite e−mail, c’est gratuit !

Tags:
Vous aimez le contenu de Aleteia ?

Aidez-nous à couvrir les frais de production des articles que vous lisez, et soutenez la mission d’Aleteia !

Grâce à la déduction fiscale, vous pouvez soutenir le premier site internet catholique au monde tout en réduisant vos impôts. Profitez-en !

(avec déduction fiscale)
Newsletter
Vous avez aimé cet article et souhaitez en savoir plus ?

Recevez Aleteia chaque jour dans votre boite e−mail, c’est gratuit !