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Sœur Irène, missionnaire italienne et « mère toute de miséricorde »

soeur irène stefani

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La rédaction d'Aleteia - Fides / OPM - publié le 22/05/15
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La béatification de la missionnaire italienne des Missionnaires de la Consolata est la première dans l’absolu à être célébrée au Kenya.
Samedi 23 mai, sur le campus de l’Université Dedan Kimathi de Nyeri, non loin de la Chapelle Consolata Mathari où repose sa dépouille mortelle, a été béatifiée Sœur Irène Stefani, missionnaire italienne des Missionnaires de la Consolata.

Selon les informations recueillies par l’Agence Fides, la liturgie solennelle était présidée par l’Archevêque de Nairobi, le Cardinal John Njue, alors que le rite de béatification était présidé par l’Archevêque de Dar es Salaam, le Cardinal Polycarp Pengo. Etaient présents les évêques du Kenya et ceux d’autres pays d’Afrique, en compagnie de prêtres, de missionnaires et de religieuses, surtout appartenant à la Congrégation des Missionnaires de la Consolata, et de fidèles liés à leurs œuvres. Ont également confirmé leur présence les plus hautes autorités de l’Etat, dont nombreuses sont celles qui ont fait leurs études dans les instituts gérés par les Missionnaires de la Consolata.

Il s’agira de la première béatification dans l’absolu célébrée au Kenya. « La béatification nous stimule à recueillir l’héritage de Sœur Irène, fait de simplicité évangélique et de passion missionnaire, de miséricorde, d’authenticité de vie, de capacité à comprendre et à toucher le cœur de l’autre », a écrit Sœur Simona Brambilla, Supérieure générale des Missionnaires de la Consolata. Sœur Irène était appelée par la population de la mission de Ghekondi « Nyaatha », qui, en langue kikuyu signifie « mère toute de miséricorde » : un nom qui montre la grande estime et le grand respect dont elle bénéficiait et combien était appréciés son œuvre et son amour, manifesté sans réserve.Mercede Stefani naquit le 22 août 1891 à Anfo en Val Sabbia .

En 1911, elle entra chez les Missionnaires de la Consolata. Le 12 janvier suivant, elle revêtit l’habit religieux, prenant le nom de Sœur Irène. Le 29 janvier 1914, elle fit sa profession religieuse et, à la fin de cette même année, elle partit pour les missions du Kenya, où l’Evangélisation en était à ses débuts et où les écoles et les services sanitaires étaient presque inexistants. De 1914 à 1920, elle se dédia à l’assistance dans les hôpitaux militaires, qui constituaient en réalité des structures organisées au mieux pour les porteurs africains enrôlés pour transporter le matériel militaire durant la Première Guerre mondiale. Dans les hôpitaux de Voi, Kilwa et Dar-es-Salaam, en Tanzanie, la missionnaire passa ses interminables journées en soignant, en pansant les plaies et les blessures, en distribuant des médicaments et de la nourriture, accueillant toujours les nécessiteux avec le sourire, sans jamais perdre patience, leur insufflant courage et confiance dans l’amour de Dieu. De 1920 à 1930, Sœur Irène oeuvra dans la mission de Gekondi, se dédiant à l’enseignement scolaire, et continuant à suivre, par correspondance, ses « enfants » africains qui se déplaçaient plus loin, faisant le lien avec leurs familles. En soignant un malade de la peste, elle contracta la maladie, mourant le 31 octobre 1930, à 39 ans seulement.
 

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