Suite aux attentats déjoués de Villejuif visant des églises catholiques, Joseph Gynt, sur les Cahiers Libres, appelle non pas à une guerre de religions mais à un choc de l’Espérance.
La chrétienté souffre. « Aujourd’hui, l’Église est une Église de martyrs », affirme le pape François. Et voilà qu’avec l’attentat déjoué de Villejuif, le mal gangrenant l’Orient vient frapper à nos portes. Cela ne le rend pas plus terrible, mais plus présent : c’est la première fois qu’une menace aussi importante frappe l’Église catholique en France. Et l’on découvre que vue depuis la Syrie islamique, les racines chrétiennes de notre nation seraient non seulement bien réelles, au grand dam des hérauts laïcards, mais aussi particulièrement gênantes aux fous d’Allah.
« Qu’il s’agisse des violences exercées contre les minorités chrétiennes – mais aussi yézidies – en Irak et en Syrie ou des assassinats, cyniquement mis en scène, de chrétiens coptes et éthiopiens en Lybie, les djihadistes de Daesh ont fait des chrétiens des cibles prioritaires. Il fallait s’attendre à ce qu’un jour, cette violence fasse mouvement vers le sol européen », écrit Guillaume Goubert dans La Croix. N’en déplaise à Christian Estrosi, cette prise de conscience n’est pas annonciatrice d’un choc des civilisations (la chrétienté appartient-elle à une civilisation ?). Lire la suite sur les Cahiers Libres