Pour la 5e édition du Nikon Film Festival, deux jeunes réalisateurs, Antoine Galtier et Christophe Faizant ont réalisé un court-métrage remarquable par son message.
Les règles de ce concours vidéo sont simples : en moins de 140 secondes, réaliser un court-métrage sur le thème « Je suis un choix ». À cela, les deux jeunes metteurs en scène ont choisi de répondre : Je suis un OGM, le titre de leur (très) court-métrage de 2 minutes et 18 secondes. Ils proposent comme synopsis : « Quoi de plus naturel pour un couple que de choisir son enfant ? ». L’entrée en matière est brutale : un couple devant ce qui semble être un spécialiste qui demande : « Donc, la dernière fois, vous m’aviez dit que vous vouliez un garçon. On reste sur un garçon ? ».
Avec l’argent tout sera possible
Le décor est planté, bienvenue dans un monde où pères et mères choisissent leur enfant de A à Z. Texture et couleur de cheveux, rythme de croissance, défenses immunitaires… Tant que vous avez l’argent, tout devient possible : « Non, parce qu’avec votre ancien plan de financement, vous auriez eu un enfant beaucoup trop sensible et empathique. Vous n’auriez pas voulu d’un écrivain alcoolique ! », fait remarquer le spécialiste.
Un monde que personne ne souhaite et pourtant… Depuis quelques années, l’apparition de la manipulation génétique, de la gestation pour autrui (GPA) et la nouvelle approche transhumaniste font passer un tel scénario de la fiction à un avenir potentiellement réalisable.