La Saint-Valentin, fête des amoureux, proclame-t-on dans les médias. Plusieurs achètent du chocolat, des fleurs, ou planifient des sorties au restaurant. Dans certaines paroisses, c'est la fête de la fidélité. On profite de ce temps pour souligner l'anniversaire de mariage de plusieurs couples. Pour mon épouse et moi, cela fait déjà 36 ans.
L’amour, comme le chocolat, c’est toujours vendeur. Mais la fidélité n’a pas le même goût dans notre société où il semble y avoir une crise de la durée. On confond la fidélité avec le refus de s'ouvrir à l'avenir et le choix à l’épanouissement.
On ne naît pas fidèle, on le devient
Et pourtant, il y a une parenté profonde entre l’amour et la fidélité. La personne fidèle épouse le chemin de l'autre et invente l’avenir. Ce cheminement est une offrande, l'offrande de sa présence, malgré les changements et les épreuves. La fidélité met l'éternité dans le temps et permet souvent à l’amour de tenir ses promesses. Elle est en projet et demande de la patience, car on ne naît pas fidèle, on le devient.
La promesse de fidélité sera toujours un risque. Lire la suite sur le blogue de Jacques Gauthier